Tous les articles par Jacqueline Collard

Un glaciologue paie de sa vie ses recherches au Groenland

Le spécialiste de glaciologie Konrad Steffen éminent scientifique américano-suisse, le spécialiste du réchauffement climatique a été victime d’un accident mortel pendant une campagne de mesures au Groenland. Il serait tombé dans une fissure.

« Il était très impliqué dans les chapitres du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat),  sur la glace et les océans. C’était un des meilleurs scientifiques dans son domaine dans le monde« , a salué Christoph Hegg, vice-directeur du WSL* que Konrad Steffen dirigeait en Suisse.. Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC, a tenu également à rendre hommage à Konrad Steffen.

Au Groenland, Konrad Steffen, assisté par la NASA et la Fondation nationale américaine pour la science, construisait depuis 1990 un réseau de stations météorologiques automatiques. Au moment de son décès, « il faisait de la maintenance sur ces stations, c’est quelque chose qui est fait régulièrement« , a expliqué  M. Hegg. Au cours de ses expéditions annuelles, avec ses équipes, il examinait notamment le manteau neigeux arctique, qui se défait de façon inexorable.

*l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) que Konrad Steffen dirigeait.

Notre mer Méditerranée une des plus polluée

La Méditerranée est la mer la plus polluée d’Europe, malgré une hausse modérée depuis 2009 de la quantité de déchets marins qui s’y trouvent, a révélé le 24 juillet 2019 l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer), qui tente de caractériser cette pollution, et notamment les déchets flottants, en les photographiant.

L’Ifremer a mené, entre 1994 et 2017, une vaste étude de suivi des déchets marins méditerranéens : « Si la quantité de déchets marins en Méditerranée fluctue chaque année, elle affiche néanmoins une augmentation globale depuis 2009« , annonce dans un communiqué l’institut basé à Brest, relevant la présence de sacs et bouteilles plastiques, canettes métalliques et emballages alimentaires, cordes synthétiques et filets de pêche ou encore vêtements.

« Dans les années 90, leur densité fluctuait autour de 100 déchets par km2« , note Olivia Gérigny, océanographe au centre Ifremer de Toulon et auteure principale de l’étude publiée dans la revue Marine Pollution Bulletin . « Depuis 2012, cette densité se situe plutôt autour de 200 déchets par km2, avec un maximum de près de 300 atteint en 2015. Le plastique représente plus de 60% de ces déchets« , affirme la chercheuse, pour qui cette hausse s’explique par une augmentation de la production de plastique sur la période, mais aussi un recensement plus systématique.

Ces macro-déchets ont été recensés sur près de 90% de la surface échantillonnée dans les deux zones d’étude : le golfe du Lion et la côte orientale corse. « La Méditerranée est la mer européenne la plus polluée par les déchets« , assure Olivia Gérigny, soulignant que dans une étude comparable menée en mer du Nord, les densités annuelles restaient inférieures à 50 déchets par km2. Des déchets ont été retrouvés dans les 30 canyons sous-marins étudiés, selon l’Ifremer, qui note deux autres zones principales d’accumulation : au large de Marseille et au nord-est de la Corse.

Augmentation de la pollution à l’ozone de plus en plus généralisée

Avec l’été et ses fortes chaleurs, le polluant de l’air de nos villes et campagnes qu’est l’ozone refait parler de lui. L’ozone de la troposphère  se forme à partir d’autres polluants (on parle alors de « polluant secondaire« ), principalement les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, sous l’action du rayonnement solaire. C’est pourquoi sa présence est encore plus marquée en été.

L’ozone est le seul, parmi les polluants dont les taux dans l’air ambiant sont réglementés (directives européennes 2004/107/CE et 2008/50/CE), qui voit ses concentrations augmenter dans les dernières années en région Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi dans d’autres régions françaises. Les valeurs cible pour la santé comme pour la végétation ne sont pas respectées, la moyenne régionale est en augmentation et depuis 5 ans, les épisodes estivaux de pollution photochimique sont en recrudescence. Compte tenu de sa production liée à la photochimie, on peut s’attendre à ce que cette tendance persiste voire s’accentue avec le changement climatique.L’intensité du rayonnement ultraviolet jouant un rôle majeur dans les processus photochimiques, certaines parties de la région (zones de montagne et au sud) sont plus particulièrement exposées à des concentrations d’ozone élevées en moyenne.

L’ozone est toxique pour l’homme, il affecte le rendement des cultures et il contribue au réchauffement climatique. Or, sa concentration dans la troposphère – la partie de l’atmosphère la plus proche de la surface terrestre et dont l’épaisseur varie entre 8 et 15 kilomètres environ – a continué à croître depuis le milieu des années 1990, en dépit de la réduction, par endroits, de certains des composants contribuant à sa formation, issus notamment du trafic routier.

La revue  Science Advances vient de publier les résultats d’une étude mettant en évidence: une hausse médiane de la pollution à l’ozone dans la troposphère de 5% par décennie sur l’ensemble de ces régions du Monde . Si elles sont toutes concernées, l’effet était plus marqué en Asie du Sud-Est (+ 13,5 %), en Malaisie-Indonésie (+ 11,2 %) ou encore en Inde (+ 7,6 %). En cause : les émissions de polluants primaires liées notamment au trafic routier et aux combustibles utilisés pour le chauffage ou la cuisine, estiment les chercheurs.

Cette  hausse globale pourrait s’expliquer par l’émission accrue, dans certaines régions tropicales en développement, de polluants primaires comme le monoxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2) qui, sous l’effet des rayons ultraviolets, contribuent à la formation de l’ozone.

Les médicaments inutilisés à rapporter en Pharmacie

Vos pilules, poudres et comprimés rendus à la pharmacie ne vont pas à la poubelle. En 2019, la transformation de « 14 938 tonnes de déchets (…) rapportées par les ménages français en pharmacie [ont] permis d’éclairer et de chauffer des logements ou établissements publics tout au long de l’année ».

Selon une étude ancienne avait été mis en évidence que les Médicaments Non Utilisés (M.N.U.) représentaient un risque potentiel de confusion médicamenteuse pour les seniors, mais aussi un danger pour les jeunes enfants, surtout pour ceux qui ont entre 1 et 5 ans.*
*Étude du Dr. Lavaud, 2007.

Une nouvelle étude montre que près de 6 français sur 10 rapportent de façon systématique leurs MNU chez le pharmacien. Et 8 sur 10 effectuent régulièrement cette démarche. Un geste « particulièrement ancré auprès des retraités (89 %), des plus de 35 ans (86%), des femmes (83 %) et géographiquement auprès des habitants des localités rurales ou de moins de 20 000 habitants (84 %) », étayent les auteurs du baromètre.

Le geste écologique constitue le motif principal de déplacement pour 85% des sondés ayant l’habitude de rapporter leur MNU en officine. Pour 67%, la sécurité sanitaire passe avant tout.

Des renseignements complémentaires:

 

La manière de se protéger des infections de toute nature ; renforcer son immunité

Notre système immunitaire est là pour nous protéger des agents infectieux qu’ils soient d’origine virale ou bactérienne aussi en cette période critique la première précaution est de renforcer notre immunité qui nous permet de ne pas tomber malade.

Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver. Nos protections sont la peau, les muqueuses du système respiratoire et l’acidité de l’estomac (pH de l’ordre de 1,5). Quand ces obstacles sont franchis, les intrus sont pris en chasse ce système immunitaire. Notre système immunitaire est donc notre rempart contre les infections, les virus…

La fièvre qui peut être présente au début d’une infection est un autre mode de défense qui permettrait d’accélérer la réponse immunitaire et de ralentir la reproduction des micro-organismes pathogènes par l’élévation de température de l’organisme.

Au début de la réaction immunitaire, les phagocytes, de la famille leucocytaire des globules blancs, vont dévorer les intrus, ce qui les tue. Ensuite les macrophages, des globules blancs « nettoyeurs » se mettent au travail et vont ingérer les globules blancs qui ont phagocyté les agents pathogènes.D’autres cellules, les plasmocytes, dérivées des lymphocytes B, vont libérer des anticorps en réponse à la présence de l’antigène (l’élément pathogène, étranger à l’organisme).

De quoi  a besoin notre système immunitaire pour être renforcer ?

  • Vitamines A, C, D et E (qui limitent les réactions d’oxydation et protègent vos cellules)

La vitamine A est liposoluble: elle contribuerait à augmenter le nombre de globules blancs et la production d’anticorps par les lymphocytes.

La vitamine C  est hydrosoluble.Elle semble exercer une multitude d’effets bénéfiques sur les fonctions cellulaires du système immunitaire inné et adaptatif, elle est un puissant antioxydant. La vitamine C est la plus fragile de toutes les vitamines : elle est sensible à l’eau, à la chaleur à l’air et à la lumière.

  • Le zinc, sélénium et manganèse (minéraux indispensables au fonctionnement de vos défenses antioxydantes)
  • Les caroténoïdes comme la lutéine, le lycopène ou le bétacarotène (qui protègent vos cellules)
  • Les polyphénols comme les flavonoïdes, tanins, anthocyanes et acides phénoliques (qui luttent directement contre les radicaux libres et protègent votre vitamine C)
  • Par ailleurs, augmentez les sources d’antioxydants dans votre alimentation avec des baies, fruits rouges et fruits des bois, particulièrement nombreux en été ! Pensez par exemple au jus de canneberge, qui contient des flavonoïdes et du resvératrol.
  • Le zinc, sélénium et manganèse (minéraux indispensables au fonctionnement de vos défenses antioxydantes)
  • Les caroténoïdes comme la lutéine, le lycopène ou le bétacarotène (qui protègent vos cellules)
  • Les polyphénols comme les flavonoïdes, tanins, anthocyanes et acides phénoliques (qui luttent directement contre les radicaux libres et protègent votre vitamine C)
  • Par ailleurs, augmentez les sources d’antioxydants dans votre alimentation avec des baies, fruits rouges et fruits des bois, particulièrement nombreux en été ! Pensez par exemple au jus de canneberge, qui contient des flavonoïdes et du resvératrol.

Nos conseils sont issus d’une publication de l’association ATC sur l’immunité   atc@atctoxicologie.fr
http://www.atctoxicologie.fr