Tous les articles par Jacqueline Collard

Notre système immunitaire sert à nous protéger des agents infectieux

Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver.
Notre système immunitaire est un rempart contre les infections, les virus… et chaque jour il peut être très sollicité.

Notre système immunitaire est là pour nous protéger du virus SARS-Coronavirus-2 (SARS-CoV-2) et de la maladie COVID-19 induite
Mais comment fonctionne-t-il, comment l’aider à se maintenir à un bon niveau de performance?
Des millions de bactéries, virus, parasites et champignons essaient de pénétrer en permanence dans notre corps. Tous ces micro-organismes doivent franchir des barrières pour y arriver. Nos protections sont la peau, les muqueuses du système respiratoire et l’acidité de l’estomac (pH de l’ordre de 1,5). Quand ces obstacles sont franchis, les intrus sont pris en chasse par la « police locale » de notre organisme, le système immunitaire.

Mais de quoi est fait notre système immunitaire ? Comment fonctionne-t-il ? De quoi a-t-il besoin pour bien fonctionner ? Quels ont les derniers protocoles de prévention de 2020 ? Que faire dans cette période au niveau individuel ?
Lire le dossier  élaboré par l’association ATC toxicologie-chimie

Les feux d’artifice certes attirants, mais n’ont-ils pas d’effets sur la qualité de l’air

Une étude américaine montre que les métaux émis par ces évènements altèrent les cellules humaines.

Ainsi une équipe de la NYU Grossman School of Medicine (New York) a analysé la qualité de l’air dans une douzaine de sites à travers les Etats-Unis tout au long de l’année, lors de ces festivités . Ils ont ainsi constaté des niveaux de métaux toxiques plus élevés – parmi lesquels du titane, du strontium, du cuivre et du plomb.

Résultat, une toxicité supérieure à celle des polluants habituels observés en ville, normalement . Un danger pour la santé des habitants donc « même si ces expositions sont en théorie très ponctuelles, et ne sont constatés qu’à certaines dates de l’année »,ce qui fait perdre de l’intérêt de ces festivités.

Source : NYU Langone Health/NYU School of Medicine, 2 juillet 2020

Rappel: les équipements connectés doivent informer de leur DAS

L’obligation d’information du consommateur concernant le débit d’absorption spécifique (DAS) est étendue, à partir du 1er juillet 2020, à tous les équipements radioélectriques émettant plus de 20 mW et ayant vocation à être utilisés à proximité du corps. Cette obligation était jusque-là limitée aux seuls appareils de téléphonie mobile. L’agence nationale des fréquences (ANFR) va renforcer l’information des utilisateurs et procédera au contrôle de ces appareils.

Pour améliorer l’information du public et pour tenir compte de l’évolution des modes de consommations et de l’apparition de nouveaux appareils pouvant exposer les consommateurs aux ondes, l’obligation d’affichage du DAS est étendue à l’ensemble des équipements radioélectriques dont la puissance moyenne maximale est supérieure à 20 mW et ayant vocation à être utilisés à proximité du corps humain : téléphones, tablettes, jeux connectés, certaines montres connectées, casques sans fil... Cette obligation permettra ainsi aux consommateurs de choisir leurs équipements de manière éclairée. Pour ces équipements, la règlementation imposait déjà de mesurer le DAS, mais l’obligation d’affichage n’était jusque-là applicable qu’aux seuls appareils de téléphonie mobile.

Les valeurs du DAS devront figurer dans la notice d’emploi des équipements dont la date de première mise sur le marché est postérieure au 1er juillet ainsi que sur les lieux de vente, à proximité immédiate de l’équipement concerné. L’obligation s’applique également en cas de distribution à titre gratuit et dans toute publicité. Pour assurer la protection des consommateurs, la valeur limite pour le DAS « membres » est fixée à 4 W/kg. Cette nouvelle valeur complète ainsi les limites déjà fixées pour les DAS « tête » et « tronc » (2 W/Kg).

Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR réalisera donc dès juillet 2020 des vérifications pour s’assurer du respect de ces nouvelles dispositions. Les résultats des mesures seront disponibles en opendata sur le site www.data.anfr.fr .

Enfin, pour mieux comprendre ce qu’est le DAS et ce qui va changer au 1er juillet, l’ANFR a conçu des vidéos et infographies à destination du grand public, à retrouver ci-dessous.

Pour en savoir plus :

Le Conseil d’Etat préconise des amendes pour non respect de la Directive AIR

Pollution de l’air : l’État sous la menace d’une astreinte de 10 millions d’euros par semestre

Le rapporteur public du Conseil d’État, lors d’une audience tenue ce vendredi 3 juillet, a en effet proposé d’infliger à l’État une astreinte de 10 millions d’euros par semestre s’il tardait à mettre en place les mesures pour faire baisser les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) et en particules fines (PM10) en dessous des seuils réglementaires dans plusieurs agglomérations françaises, dont plusieurs de nos agglomérations françaises font partie.Le rapporteur public a conclu que l’État n’avait pas respecté la décision du Conseil d’Etat du 12 juillet 2017. Par cet arrêt, rendu sur une requête des Amis de la Terre, la Haute juridiction avait jugé que le dépassement des valeurs limites en particules et en dioxyde d’azote violait la directive sur la qualité de l’air.

Un nouveau recours a été demandé par l’ONG, en octobre 2018, accompagnée de 77 autres requérants, pour de nouveau saisir le Conseil d’État pour le contraindre  à respecter ce premier arrêt. C’est ce nouveau recours qui menace la France à nouveau donc.

« Le montant de l’astreinte proposée par le rapporteur est inédit dans la jurisprudence. Il se rapproche du montant des amendes susceptibles d’être prononcées par la Cour de justice de l’Union européenne et montre l’intérêt qu’attache le Conseil d’État au respect de sa décision, à l’autorité de la justice face à celle du Gouvernement ainsi qu’aux enjeux majeurs liés à la qualité de l’air en France », réagit Louis Cofflard, avocat des requérants.

Or la ministre de la Transition écologique a annoncé, la veille de l’audience, une série de mesures pour lutter contre la pollution de l’air : création d’une dizaine de nouvelles zones à faibles émissions ZFE (déjà mises en place sur Grenoble et Lyon) , avec une subvention exceptionnelle de 2,8 millions d’euros aux associations de surveillance de la qualité de l’air, ainsi que la modernisation de l’indice de qualité de l’air et une meilleure surveillance des pesticides.

Une mission d’information demandée au Sénat sur la santé environnementale

Communiqué de presse du Sénat :

Comment sont identifiées les priorités d’action en santé environnementale et quels moyens sont alloués à leur mise en œuvre ? Quels acteurs interviennent aux différentes échelles et comment travaillent-ils ensemble pour préserver et améliorer la santé face aux expositions environnementales ?

 Ce sont les questions auxquelles les rapporteurs Bernard Jomier (apparenté Socialiste et républicain – Paris) et Florence Lassarade (Les Républicains – Gironde) tous deux médecins de profession, répondront dans le cadre de leurs travaux, en commençant par entendre plusieurs médecins experts en santé environnementale ainsi que des associations.

Alors que, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ un quart du fardeau des maladies est causé par des facteurs environnementaux modifiables, la politique de santé environnementale apparaît encore trop fragmentée et dépourvue de moyens d’action efficaces.

Les rapporteurs entendent donc évaluer, d’une part, la façon dont sont définis les axes prioritaires de la politique de santé environnementale : « il faudra s’assurer que les besoins sont correctement identifiés« , indique Florence Lassarade.

Ils apprécieront, d’autre part, la gouvernance en matière de santé environnementale aux niveaux national et local pour définir, mettre en œuvre et évaluer les objectifs fixés : « afin d’améliorer l’efficacité de cette politique publique, nous  regarderons si l’articulation entre agences sanitaires, administrations de l’État et collectivités territoriales est satisfaisante », précise Bernard Jomier.

La restitution des travaux est prévue en début d’année 2021.

https://www.senat.fr/presse/cp20200702c.html

Contact(s) presse : Juliette Elie : 01 42 34 25 03   presse@senat.fr

https://www.senat.fr/presse/cp20200702c.html