Tous les articles par Jacqueline Collard

L’association Phonegate dénonce une fois de plus les données des DAS des portables

Nous reprenons leur communiqué :

Depuis plus de vingt ans, des gouvernements, la Commission européenne, des agences nationales, des scientifiques internationaux et à leur suite de nombreux médias, ont sciemment induit en erreur des milliards d’utilisateurs de téléphones portables sur les risques sanitaires liés à un pseudo-facteur de sécurité de 50 entourant la mesure des débits d’absorption spécifiques (DAS) locaux (tête, tronc et membres).

C’est ainsi que l’ensemble des instances internationales ou presque a laissé croire que les effets thermiques des ondes mesurés lors des contrôles de DAS étaient soumis, selon les recommandations de la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), à un facteur de protection de la santé des populations de 50. Laissant faussement à considérer qu’on pouvait atteindre, sans risques, des niveaux de DAS locaux jusqu’à 100 W/kg, soit le niveau de la norme européenne de 2W/kg multiplié par 50.

La vérité sur cette tromperie d’ampleur mondiale a été révélée lors du webinaire consacré à la 5G, organisé par l’euro députée française, Michèle Rivasi le 7 décembre 2020, au Parlement européen. C’est à cette occasion que le Vice-président de l’ICNIRP, Eric Van Rongen  a confirmé lors d’un échange écrit par chat aux questions posées par le Dr Marc Arazi: quiconque affirme qu’un facteur de réduction de 50 s’applique aux expositions locales interprète manifestement mal les lignes directrices, bien que celles de 1998 n’aient peut-être pas été très claires à cet égard ; celles de 2020 fournissent des informations plus claires »

Nous arrivons au 5ème anniversaire des Accords de Paris sur le climat

L’Accord de Paris en est déjà à son cinquième anniversaire. Il a grand besoin d’être redynamisé tant les retards et les inerties sont grandes en matière de lutte contre les dérèglements climatiques. Le temps presse car l’horloge de l’emballement de la planète s’accélère. C’est pourquoi les Nations Unies, sous la houlette du Secrétaire général António Guterres, appellent à une mobilisation immédiate.Il ajoute: « Si nous ne changeons pas de cap c’est du suicide »

Les engagements des États sont insuffisants pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, rappelle le PNUE. Le monde se dirige toujours vers une augmentation de la température moyenne supérieure à 3°C au cours du siècle, constate le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) qui publie son « Emissions Gap Report ». L’organisation onusienne demande aux dirigeants de saisir l’opportunité des plans de relance pour mener des politiques plus ambitieuses.

L’Organisation météorologique mondiale (l’OMM) agence de l’ONU, a annoncé dernièrement que le ralentissement industriel dû à la pandémie n’a pas suffi à freiner « les niveaux records de gaz à effet de serre ». Cette petite réduction des émissions n’entraînera toutefois pas de diminution des concentrations de CO2 dans l’atmosphère cette année car ces concentrations sont le résultat des émissions passées et actuelles cumulées.Selon le bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale ),  la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a brutalement augmenté en 2019, la moyenne annuelle franchissant le seuil de 410 parties par million, et la hausse s’est poursuivie en 2020, alors que la pandémie de Covid-19 a forcé de nombreux pays à mettre à l’arrêt leur économie.L’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’ayant pas cessé, il n’est pas anormal que chaque année soit probablement plus chaude que celle qui a précédé, et c’est une fois de plus le cas pour l’année 2020.

Les trois principaux gaz à effet de serre persistants – le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote – ont encore atteint des records de concentration en 2019, selon l’OMM.

Or, le dioxyde de carbone, résultant notamment de l’utilisation des combustibles fossiles, de la production de ciment et de la déforestation, demeure pendant des siècles dans l’atmosphère et encore plus longtemps dans les océans. Sa teneur dans l’atmosphère a augmenté plus rapidement entre 2018 et 2019 qu’entre 2017 et 2018 et que sur les dix dernières années en moyenne.

Quant au méthane, dont 60 % des rejets dans l’atmosphère sont d’origine humaine (élevage de ruminants, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges…), sa teneur a augmenté légèrement moins rapidement entre 2018 et 2019 qu’entre 2017 et 2018, mais plus vite que sur les dix dernières années en moyenne.

Enfin, le taux d’accroissement de la concentration du protoxyde d’azote, à la fois un gaz à effet de serre et un produit chimique appauvrissant la couche d’ozone, est resté pratiquement égal à la moyenne des dix années précédentes. Ses émissions dans l’atmosphère sont à 40 % d’origine humaine (engrais, procédés industriels…) mais pour le reste d’origine naturelle.

Le PPRT de la vallée de la Chimie redevient opérationnel

Institués en 2003, les PPRT ont pour objectif de protéger les populations des risques générés par certaines installations industrielles à fort potentiel de danger dits SEVESO Seuil Haut. Ils permettent, en accord avec les parties concernées, d’établir des règles d’utilisation des sols compatibles avec l’activité de ces installations.

Ce PPRT concerne dix établissements SEVESO Seuil Haut et dix communes : Lyon, Pierre-Bénite, Saint-Fons, Feyzin, Irigny, Vénissieux, Oullins, Solaize, Saint-Symphorien d’Ozon et Vernaison ; soit un total de 7 000 logements et 2 400 activités économiques.

Approuvé par un arrêté préfectoral le 19 octobre 2016, ce dernier a été annulé sur la base d’un vice de procédure par le tribunal administratif de Lyon le 10 janvier 2019, avec effet différé de deux ans. La légalité du socle technique et stratégique du premier PPRT n’étant pas remise en cause, le second s’appuiera dessus.

La cour d’appel administrative de Lyon a communiqué le 4 décembre le rétablissement de la validité du PPRT vallée de la Chimie.« La Métropole de Lyon s’est  félicitée de cette décision qui permet désormais au dispositif « Securenov » d’être relancé. Financé conjointement par les industriels, l’État, la Métropole et la région Auvergne-Rhône-Alpes, il permet de mettre en sécurité les 7 000 logements situés dans le périmètre du PPRT et donc leurs habitants »,a rappellé la collectivité. Sans plus d’évaluation environnementale mais au regard « de nouveaux éléments apportés par l’État », comme l’a indiqué le communiqué de la Préfecture, la cour d’appel a donc tranché favorablement ce 4 décembre.

Pour rappel, parmi les chantiers liés au PPRT, la Métropole s’engage à réaliser dès 2021 des forêts urbaines sur les terrains laissés libres par les bâtiments démolis, ainsi qu’une forêt sur l’île de la Chèvre vidée notamment du Domaine de Chapelan, dont le déménagement d’ici 2022 à Pusignan se précise.

Effets psychologiques et psychiatriques du confinement sur notre santé

Le professeur Nicolas Franck: auteur d’une étude et d’un ouvrage consacrés aux effets du confinement sur la santé mentale de la population (*), ce psychiatre au centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon, alerte sur les conséquences du stress causé par l’enfermement et livre quelques solutions pour y faire face.

Quelles seront ses conséquences ? Il ne s’agit certes pas d’un simple retour à la situation de 2019. Dans la mesure où tout changement majeur est une source spécifique de stress, le déconfinement a procuré un nouveau stress à la population. Des facteurs spécifiques sont venus s’ajouter à la reprise progressive de l’activité économique et culturelle et à la modification du quotidien de chacun. La forme électronique a dû être privilégiée pour de nombreuses réunions, au détriment des échanges non verbaux ou informels, mais peut-être au bénéfice d’une plus grande efficacité puisqu’il était devenu inévitable d’aller à l’essentiel.

Cette pandémie aura-t‑elle des conséquences proches de celles qui ont fait suite à l’épidémie de peste noire au XIVe siècle ? La  comparaison pourrait s’avérer plus plausible en termes de bouleversements sociaux attendus. L’altération du bien-être mental, liée à une augmentation du stress, peut conduire chez certains individus à un dépassement du seuil de fragilité. La santé mentale est un des enjeux essentiels de cette pandémie, après les places en réanimation et l’enjeu économique dont les médias sont les porte paroles en permanence.

  * « Covid-19 et détresse psychologique – 2020, l’odyssée du confinement », du Pr Nicolas Franck vient d’être publié aux éditions Odile Jacob.

Un nouveau rapport sur la pollution par les plastiques en mer

Le dernier rapport de la Fondation Ellen MacArthur, sorti le 10 novembre 2020, a clairement indiqué que les entreprises leaders de l’aliimentaire  n’ont fait aucun progrès dans la lutte contre la crise de la pollution plastique, malgré une progression constatée au cours de la première année suivant la signature de leur engagement. Et on reste loin des objectifs prévus pour 2025 : « Les progrès réalisés pour passer à des emballages réutilisables sont limités et les efforts d’élimination restent concentrés sur un ensemble relativement restreint de matériaux et de formats », déplore le rapport.

La promotion du recyclage est leur manière de faire porter la responsabilité aux consommateurs, dénonce le rapport, précisant qu’à peine 9% de la totalité des matières plastiques produites depuis les années 1950 ont été recyclées. « Les entreprises continuent de tirer profit de l’abondante production de plastique à usage unique, tandis que partout dans le monde les collectivités sont obligées d’en supporter le fardeau« , a regretté Break Free from Plastics, qualifiant cette situation d’ »inacceptable« .

Il est impératif que les multinationales prennent l’entière responsabilité des coûts externes de leurs produits plastiques à usage unique, tels que les coûts de collecte, coûts de traitement, ainsi que les dommages environnementaux qu’ils causent. Si nous continuons à maintenir ce statu quo, la production de plastique pourrait doubler d’ici 2030 et même tripler d’ici 2050.

Le rapport annuel d’audit des marques tient les entreprises les plus polluantes pour responsables de l’augmentation  de la pollution plastique.Nous n’avons plus de temps à perdre.Nous devons arrêter la production de plastiques, éliminer progressivement surtout les emballages à usage unique et mettre en place  des systèmes de réutilisation éventuellement.