Tous les articles par Jacqueline Collard

L’ADEME peut nous aider à calculer notre empreinte Carbone

L’Agence de la transition écologique (Ademe) et l’Association Bilan Carbone (ABC) lancent l’outil en ligne « Nos gestes climat» qui permet aux particuliers de simuler leur   empreinte carbone. Cet outil permet à chacun de calculer son empreinte carbone dans différents domaines, de l’alimentation aux transports, en passant par le logement, et propose « des actions concrètes et adaptées pour la réduire », explique l’Ademe.

Ainsi vous pouvez naviguer sur

nosgestesclimat.fr
Les questions posées sont les suivantes : 

Connaissez-vous votre empreinte sur le climat ?

Comment réduire mon empreinte ?

Avec des explications complètes  vous pouvez découvrir les enjeux qui se cachent derrière chaque action.
Les utilisateurs sont également invités à partager leurs retours avec l’Ademe et l’ABC afin de faire évoluer l’outil.

La France demande à 4 ministères de proposer un plan d’actions climat

Les ministères de la Transition écologique, de l’Agriculture, de la Cohésion des territoires ainsi que celui de l’Economie devront élaborer d’ici le 31 janvier 2021 un plan d’actions climat précis sur leur périmètre.

L’objectif : mettre en œuvre la  Stratégie nationale bas carbone (SNBC) pour un plan national d’adapatation au changement climatique (PNACC2). C’est la demande formulée par le Premier ministre dans quatre lettres de mission adressées à ces ministères.  Ceci en réponse aux recommandations formulées par le Haut conseil pour le climat (HCC), pour  « renforcer l’implication de l’ensemble des ministères concernés par la lutte contre le réchauffement climatique ». Les autres ministères impliqués devraient recevoir des lettres de mission d’ici la fin du mois de janvier 2021.

Par ailleurs l’empreinte carbone de la France sera recalculée d’ici fin 2021, en intégrant les émissions liées aux biens importés, comme le recommande le HCC.

L’indice de qualité de l’air va changer au 1er Janvier 2021

A compter du 1er Janvier les associations de qualité de l’air (ASQAA) présenteront un nouvel indice de qualité de l’air à la demande de l’Etat. Atmo Aura s’alignera donc sur ce changement (atmo-auvergnerhonealpes.fr).

Ce nouvel indice  permet de mieux appréhender la pollution dans toute sa diversité, et répond davantage aux attentes des citoyens qui souhaitent une information localisée et contextualisée leur permettant d’adapter leur comportement et de préserver leur santé lors des journées très polluées.

La girafe devient un smiley

Les modalités de calcul de cet indice ont été précisées dans l’arrêté du 10 juillet 2020 relatif à l’indice de la qualité de l’air ambiant.Elles  sont précisées dans l’ arrêté ministériel dont le lien vous est indiqué

Avec ce nouvel indice qui donne un état de la qualité de l’air extérieur à une échelle plus locale, les citoyens pourront mieux anticiper la dégradation de la qualité de l’air et adapter leurs activités de plein air en conséquence. L’indice est aussi un outil d’information et de sensibilisation des élus locaux à la pollution atmosphérique. Du fait de la prise en compte des PM2,5 et de l’abaissement de seuils dans le nouvel indice pour plusieurs polluants, des journées avec des prévisions de qualité de l’air « moyenne », « dégradée », « mauvaise », « très mauvaise » ou « extrêmement mauvaise » seront plus nombreuses qu’actuellement sur le territoire, sans qu’il y ait eu de changements notoires.

Atmo Aura propose  un kit de communication, une API(le lien est externe) et un widget pour faciliter la diffusion de ce nouvel indice sur tous les supports.

atmo-auvergnerhonealpes.frAtmo Auvergne-Rhône-Alpes

L’association Phonegate dénonce une fois de plus les données des DAS des portables

Nous reprenons leur communiqué :

Depuis plus de vingt ans, des gouvernements, la Commission européenne, des agences nationales, des scientifiques internationaux et à leur suite de nombreux médias, ont sciemment induit en erreur des milliards d’utilisateurs de téléphones portables sur les risques sanitaires liés à un pseudo-facteur de sécurité de 50 entourant la mesure des débits d’absorption spécifiques (DAS) locaux (tête, tronc et membres).

C’est ainsi que l’ensemble des instances internationales ou presque a laissé croire que les effets thermiques des ondes mesurés lors des contrôles de DAS étaient soumis, selon les recommandations de la Commission internationale pour la protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), à un facteur de protection de la santé des populations de 50. Laissant faussement à considérer qu’on pouvait atteindre, sans risques, des niveaux de DAS locaux jusqu’à 100 W/kg, soit le niveau de la norme européenne de 2W/kg multiplié par 50.

La vérité sur cette tromperie d’ampleur mondiale a été révélée lors du webinaire consacré à la 5G, organisé par l’euro députée française, Michèle Rivasi le 7 décembre 2020, au Parlement européen. C’est à cette occasion que le Vice-président de l’ICNIRP, Eric Van Rongen  a confirmé lors d’un échange écrit par chat aux questions posées par le Dr Marc Arazi: quiconque affirme qu’un facteur de réduction de 50 s’applique aux expositions locales interprète manifestement mal les lignes directrices, bien que celles de 1998 n’aient peut-être pas été très claires à cet égard ; celles de 2020 fournissent des informations plus claires »

Nous arrivons au 5ème anniversaire des Accords de Paris sur le climat

L’Accord de Paris en est déjà à son cinquième anniversaire. Il a grand besoin d’être redynamisé tant les retards et les inerties sont grandes en matière de lutte contre les dérèglements climatiques. Le temps presse car l’horloge de l’emballement de la planète s’accélère. C’est pourquoi les Nations Unies, sous la houlette du Secrétaire général António Guterres, appellent à une mobilisation immédiate.Il ajoute: « Si nous ne changeons pas de cap c’est du suicide »

Les engagements des États sont insuffisants pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, rappelle le PNUE. Le monde se dirige toujours vers une augmentation de la température moyenne supérieure à 3°C au cours du siècle, constate le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) qui publie son « Emissions Gap Report ». L’organisation onusienne demande aux dirigeants de saisir l’opportunité des plans de relance pour mener des politiques plus ambitieuses.

L’Organisation météorologique mondiale (l’OMM) agence de l’ONU, a annoncé dernièrement que le ralentissement industriel dû à la pandémie n’a pas suffi à freiner « les niveaux records de gaz à effet de serre ». Cette petite réduction des émissions n’entraînera toutefois pas de diminution des concentrations de CO2 dans l’atmosphère cette année car ces concentrations sont le résultat des émissions passées et actuelles cumulées.Selon le bulletin annuel de l’Organisation météorologique mondiale ),  la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a brutalement augmenté en 2019, la moyenne annuelle franchissant le seuil de 410 parties par million, et la hausse s’est poursuivie en 2020, alors que la pandémie de Covid-19 a forcé de nombreux pays à mettre à l’arrêt leur économie.L’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’ayant pas cessé, il n’est pas anormal que chaque année soit probablement plus chaude que celle qui a précédé, et c’est une fois de plus le cas pour l’année 2020.

Les trois principaux gaz à effet de serre persistants – le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d’azote – ont encore atteint des records de concentration en 2019, selon l’OMM.

Or, le dioxyde de carbone, résultant notamment de l’utilisation des combustibles fossiles, de la production de ciment et de la déforestation, demeure pendant des siècles dans l’atmosphère et encore plus longtemps dans les océans. Sa teneur dans l’atmosphère a augmenté plus rapidement entre 2018 et 2019 qu’entre 2017 et 2018 et que sur les dix dernières années en moyenne.

Quant au méthane, dont 60 % des rejets dans l’atmosphère sont d’origine humaine (élevage de ruminants, riziculture, exploitation des combustibles fossiles, décharges…), sa teneur a augmenté légèrement moins rapidement entre 2018 et 2019 qu’entre 2017 et 2018, mais plus vite que sur les dix dernières années en moyenne.

Enfin, le taux d’accroissement de la concentration du protoxyde d’azote, à la fois un gaz à effet de serre et un produit chimique appauvrissant la couche d’ozone, est resté pratiquement égal à la moyenne des dix années précédentes. Ses émissions dans l’atmosphère sont à 40 % d’origine humaine (engrais, procédés industriels…) mais pour le reste d’origine naturelle.