Tous les articles par Jacqueline Collard

Le coût important de la pollution de l’air est très variable en Europe et en France

Une étude intéressante montre combien coûte cette pollution de l’air extérieur et combien la différence entre les territoires peut être grande.

La première étude comparative sur le coût de la pollution de l’air dans les grandes villes européennes, réalisée par l’Alliance européenne de santé publique (EPHA) a été relayée en France par l’association RESPIRE, elle dévoile le cout économique de la pollution de l’air pour 67 villes françaises et 432 villes européennes.La pollution de l’air est la cause principale de mortalité liée à l’environnement en Europe, selon l’agence européenne de l’environnement (EEA). Elle cause entre 48 et 76 000 morts par an selon les calculs en France chaque année. Et près de 400 000 en Europe.

Les villes les plus riches et les plus polluées font face aux coûts les plus élevés. Londres est ainsi la ville la plus concernée,  en France Paris est à 1602 euros par habitant, Lyon 1134, Marseille 897; Strasbourg 955, Nice 1128, Lille 886, Grenoble 758, etc..

Le secretaire general de l’EPHA, Sascha Marschang déclare:“Notre étude révèle combien un air toxique est nuisible à la santé mais aussi combien d’importante inégalités existent entre les différents pays d’Europe. La situation peut être améliorée par des politiques publiques en matière de transports et les villes peuvent réduire les coûts en encourageant les mobilités non polluantes. Les gouvernements et l’Union européenne devraient garder à l’esprit ces couts afin de soutenir les développements post Covid-19. ”

Le problème est particulièrement important dans les grandes villes, dont les deux tiers dépassent les recommandations de l’OMS pour la qualité de l’air. Les particules causent la vaste majorité des coûts (en moyenne 82,5%), suivie du dioxyde d’azote (15%, principalement émis par le trafic) puis par l’ozone (2.5%). Ces proportions varient considérablement selon les villes. Les transports sont la principale source de pollution de l’air, pour des coûts compris entre 67 et 80 milliards d’euros dans l’UE28 en 2016, selon l’ étude précédente de l’EPHA

Documents EPHA : la carte interactive

La liste complète des villes dans leur classement vis à vis du coût par habitant est ici

Une nouvelle étude inquiétante de l’air dans les métros

L’association Respire avait déjà alerté en 2016 sur l’exposition dans les stations de métro souterraines ; une nouvelle série de mesures montre que l’amélioration espérée n’est pas à la hauteur des engagements en l’occurrence de la RATP. Or depuis le début des années 2000 des recommandations sont édictées par le Ministère de la santé face à ces constats ((Bulletin Officiel n° 2001-20)

Pour ce faire un partenariat avait été établi entre la SNCF, la RATP et AirPARIF afin d’améliorer cette problématique avec des campagnes de mesures jusqu’en 2018, mais cela semble encore insuffisant: en effet L’air peut être jusqu’à dix fois plus pollué en particules fines dans le métro que dans l’air ambiant extérieur. C’est ce la conclusion d’ une équipe du CNRS dOrléans commanditée par avec l’association Respire.

L’équipe du directeur de recherche Jean-Baptiste Renard a pu mesurer pour la première fois des petites particules, jusqu’à 0,2 micron (PM 0,2), particulièrement néfastes. Ce sont «celles qui menacent tout particulièrement la santé des usagers et des salariés», précise le document de synthèse des résultats. En cause : le freinage des rames.Les scientifiques ont compté jusqu’à 800 millions de particules par m3 sur le quai du RER A ou encore dans la station de gare de Lyon. Ils notent également que dans leurs relevés «99,5 % des particules sont de taille inférieure ou égale à PM1 ». Or la RATP ou Airparif ne mesuraient jusqu’ici que des particules plus grosses, de 10 et 2,5 microns.

“ Les agents de la RATP sont les plus exposés et rien n’a été mis en place par l’entreprise pour préserver leur intégrité physique pour l’instant, comme le prévoit le code du travail », sans oublier  les voyageurs qui eux aussi sont victimes de cette pollution.

Cette étude a été publiée alors qu’arrive à échéance le délai imparti par le Conseil d’Etat au Premier ministre pour définir de nouvelles normes pour la qualité de l’air à l’intérieur des enceintes de métro.

Des mesures semblables ont été faites à Lyon: le verdict l’air du métro est 3 à 5 fois plus pollué que l’air extérieur. L’observatoire ATMO Auvergne-Rhône-Alpes a mesuré la qualité de l’air dans le métro grâce aux données collectées à la station Saxe-Gambetta, l’une des stations les plus fréquentées du réseau TCL avec 82 000 visiteurs par jour. Une étude menée grâce à un appareil de particules fines installé dans cette station. Selon le Sytral, les concentrations en particules PM10 et PM2.5 mesurées sont plus importantes la semaine en journée, diminuent le week-end et sont minimales la nuit lorsque le métro ne fonctionne pas: ce qui est compréhensible.

Pour pallier à ce problème, des rames nouvelles générations seront progressivement mises en places pour remplacer les anciennes dès le printemps 2021. Celles-ci possèderont un système de freinage électrodynamique qui devrait « réduire signification l’utilisation du freinage mécanique, et donc l’émission de particules fines » estime Bruno Bernard le Président du Sytral et de la Métropole de Lyon.

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/Dossier_de_presse_de_la_DGS_Qualite_de_l_air_dans_les_enceintes_ferroviaires_souterraines_Ile-de-France_juillet_2003-2.pdf

Communiqué de presse AIR PARIF

Rapport de l’Anses – Pollution chimique de l’air des enceintes de transports ferroviaires souterrains et risques sanitaires associés chez les travailleurs

Les bienfaits du lait maternel promus par l’OMS

L’OMS recommande  la poursuite de l’allaitement au-delà de cette période de la naissance à 6 mois, en complément du régime alimentaire du tout-petit jusqu’à 2 ans. En moyenne, ce sont seulement 36% des nourrissons qui sont nourris exclusivement au sein de leur naissance à leurs 6 premiers mois dans le monde.
Si ce mode d’alimentation est si fortement conseillé, c’est au vu des nombreux bienfaits qu’apporte le lait maternel pour la santé du bébé. Selon l’OMS, il contribue à la fois à la croissance, au développement et à la santé du nourrisson.

En effet la quantité de nutriments présente dans le lait maternel s’ajuste en fonction des besoins du bébé, au fur et à mesure de son développement. Ainsi, sa composition évolue très fortement dans les 15 premiers jours, jusqu’à atteindre la composition du lait « mature »  qui va perdurer jusqu’au 15eme mois d’allaitement, sans omettre l’apport en eau auquel il contribue(88%).

Les études démontrent par exemple que :

  • Durant les 5 premiers jours, le lait maternel s’appelle le colostrum, il a la particularité d’être très riche en protéines. Il contient en moyenne 22,9 g de protéines, 29,5 g de matières grasses, 57g de lactose, 18,6 g de vitamines et de minéraux par litre.
  • Entre le 6e et le 10e jour, il contient 71 g de lactose, 10,6 g de protéines, 45,4 g de matières grasses, 2 g de vitamines et 2 g de minéraux par litre.
  • Enfin, à partir du 15e jour jusqu’au 15e mois, le lait maternel est plus riche en matières grasses et moins riche en protéines pour satisfaire les besoins énergétiques du bébé. Il est composé de, 45,4 g de matières grasses, de 10,6 g de protéines, de 71 g de lactose et 2g de vitamines et de minéraux.

Par ailleurs on précisera la présence de  lactoferrine une protéine qui fait partie des nombreux nutriments du lait maternel. Cette  protéine joue un rôle important dans la santé et la croissance du tout-petit et apporte des propriétés anti-microbiennes et anti-virales, ce qui lui confère une capacité importante pour le système immunitaire du bébé. De plus la lactoferrine a  des effets bénéfiques en stimulant la croissance et la maturation de l’intestin du tout petit, ce qui lui permet d’acquérir une bonne flore intestinale équilibrée.

En cette année 2021, le 4ème plan cancer est lancé pour 10 ans

Après une consultation qui s’est tenue en 2020, ce nouveau plan a intégré plusieurs axes prioritaires pour une  stratégie décennale de lutte contre le cancer 2021-2031.

L’Institut National du Cancer rappelle qu’« aujourd’hui, 3,8 millions de personnes vivent avec ou après un cancer ». Si entre 2010 et 2018 le taux de mortalité a baissé (-0,7 % par an pour les femmes, -2% par an pour les hommes), près de 400.000 personnes apprennent chaque année qu’elles ont un cancer et plus de 157.000 décèdent de la maladie. Aussi, réduire le poids du cancer dans le quotidien de chacun est un enjeu fort de cette future stratégie décennale.

Entre autre la contribution d’Unicancer forte de 46 propositions qui s’articulent autour de 5 priorités :

  • Améliorer la prévention et le dépistage
  • Améliorer la qualité de vie des patients traités pour un cancer et prévenir les séquelles
  • Progresser dans le domaine des cancers de pronostic défavorable
  • Parvenir à réduire les inégalités d’accès
  • Développer une politique de recherche ambitieuse et innovante assortie de nouveaux leviers (financiers, réglementaires)

Des détails ci dessous :

Un guide pour tous sur les technologies sans fil

Sous la direction du Pr. Dominique BELPOMME 
A paraître : janvier 2021
Huit contributeurs apportent leurs connaissances sur les causalités entre les champs électromagnétiques et les troubles de la santé.
Les auteurs :
Dominique Belpomme, Professeur de cancérologie au Centre Hospitalier Universitaire Necker-Enfants malades
Olivier Cachard, Avocat à la Cour, Professeur agrégé des facultés de Droit
Philippe Irigaray, Docteur ès Sciences en Biochimie
François Lafforgue, Avocat au Barreau de Paris et Docteur en droit
Gérard Ledoigt, Professeur émérite de Biologie à l’Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand
Pierre Le Ruz, Docteur d’État en physiologie
André Vander Vorst, Physicien, professeur émérite à l’Université catholique de Louvain (Belgique)
Pour en savoir plus et lire des extraits :
https://lelivrenoirdesondes.fr/
Les dangers des technologies sans fil et comment s’en protéger
Un guide pour tous

« Cette expertise scientifique collective validée au plan international met fin aux controverses qui ébranlent nos sociétés sur la dangerosité des ondes électromagnétiques.

Tout d’abord, elle s’adresse à tous, en premier lieu aux malades, c’est-à-dire ceux atteints d’électrohypersensibilité ou encore de cancer, de maladie d’Alzheimer, de maladies du système nerveux ou du cœur, ou même d’infertilité, pour lesquels un effet nocif des ondes électromagnétiques a été mis en évidence, afin qu’ils prennent les précautions nécessaires ; mais elle s’adresse aussi aux bien-portants pour qu’ils se protègent et protègent leurs enfants et petits-enfants, des impacts des ondes issues des téléphones portables, DECT, Wifi, … et de la 5G !

Selon le communiqué de presse :

1/ Il s’adresse en priorité aux malades, en particulier ceux atteints d’électrohypersensibilité « Les oubliés de la république », aux non malades qui veulent se protéger et protéger leurs enfants des ondes électromagnétiques et également aux professionnels de santé et aux juristes.

2/Il démontre preuves à l’appui que les champs électromagnétiques sont extrêmement dangereux pour la santé et l’environnement. Il en résulte que le développement de la 5G s’annonce comme une catastrophe sanitaire et environnementale.

3/Les champs électromagnétiques dépriment l’immunité et favorisent la prolifération et la mutation des virus… Ils pourraient intervenir dans la propagation de la pandémie actuelle.

ISBN : 978-2-87434-184-7 — 416 pages