Tous les articles par Jacqueline Collard

22 mars journée mondiale de l’eau

A cette occasion l’ONU-eau se livre au difficile exercice de mesurer l’importance de la ressource hydrique bien commun essentiel à la santé de tous les vivants  en matière économique, mais aussi socioculturelle.

Par ailleurs dans un contexte de réchauffement climatique et donc de modifications des échanges terre mer des grandes masse d’eau, il est urgent d’avoir une vision plus large et une meilleure prise de conscience de ce bien commun indispensable.

« Malheureusement, ici sur Terre, l’eau est trop souvent considérée comme acquise » et le risque de la déprécier est bien « trop grand pour qu’on puisse l’ignorer », regrettent les auteurs du rapport 2021 des Nations unies (ONU) sur les ressources hydriques.Ils ciblent un objectif à atteindre  « Ne pas attribuer assez de valeur à l’eau dans tous ses emplois constitue une cause majeure, voire un symptôme, de la négligence politique vis-à-vis de l’eau et de la mauvaise gestion de celle-ci »

Richard Connor, rédacteur en chef du rapport 2021 annonce clairement « Elle paraît omniprésente, mais c’est une ressource épuisable. A la différence de l’or, du bois ou de la tonne de CO2, il n’existe pas de chiffres pour qualifier la valeur de l’eau, car il faut y intégrer de multiples perspectives. C’est difficile par exemple de montrer à un ministre de l’agriculture l’étendue des services qu’elle rend. »

17 Mars Conférence « Une seule santé, en pratique ? » à VétosudAgro à Lyon

Afin de pallier les dispositions sanitaires mises en place dans le cadre de la crise du Covid-19, le choix  a été fait de proposer un scénario hybride pour mener à bien les réflexions de cette conférence.

Les experts sollicités participeront à 3 réunions d’ateliers qui se tiendront en distanciel. Une restitution plénière aura lieu en présentiel le 17 Mars 2021, sur le Campus de VetAgro Sup – Marcy l’Étoile, et ce sur invitation. Cependant, la séance a été intégralement filmée et retransmise en live sur notre plateforme dédiée au public souhaitant bénéficier de son contenu. Programme de la journée sur leur site internet

Dans le contexte One Health c’est une journée où se sont croisées la santé animale ( essentiellement des services vétérinaires)  la santé des écosystèmes ( Muséum d’histoire naturelle) et les  interactions avec la santé humaine largement impactée par cet abandon de cette vision transdisciplinaire:  Maria Neira directrice Santé -environnement de l’OMS l’a bien signifié.

Nécessité de travailler en complémentarité de tous ces aspects sanitaires; la crise sanitaire actuelle nous démontre bien comment cet abandon de vision transversale en limitant la biodiversité à l’échelle mondiale comme locales nous coute cher!

ll est urgent de changer de stratégie!

Les pollens et les moisissures rapport année 2020


Rapport de surveillance des pollens et moisissures dans l’air ambiant en France – 2020

Etudes
16 mars 2021

D’après l’Organisation mondiale de la Santé, les allergies respiratoires sont à la 4ème place des maladies chroniques1.

La 15ème journée française de l’allergie, qui a lieu ce mardi 16 mars 2021 est l’occasion de publier les résultats de l’année 2020 sur la surveillance des pollens et des spores de moisissures en France. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), l’Association des Pollinariums Sentinelles de France (APSF) et la Fédération Atmo France regroupant les Associations agréées de la qualité de l’air (AASQA), acteurs du dispositif de surveillance des pollens et moisissures, coordonnent leurs efforts pour établir ce bilan de la saison 2020.

Le secrétaire général de l’ONU alerte sur la montée de la famine

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti lors du dernier  Conseil de sécurité qu’à défaut d’une « action immédiate », « des millions de personnes » risquent « la famine et la mort » dans le monde. Nous en retraçons les éléments les plus importants.

« Les chocs climatiques et la pandémie de Covid-19 alimentent » le risque encouru, a-t-il souligné au cours  d’une réunion du Conseil sur le lien entre la faim et la sécurité. Il alerte : « plus de 30 millions de gens sont proches d’être déclarés en situation de famine » dans une trentaine de pays.

« Mon message est simple: si vous ne nourrissez pas les gens, vous alimentez les conflits« , a-t-il martelé, en dénonçant la responsabilité de l’homme dans la création des famines. « La famine et la faim ne sont plus une question de manque de nourriture. Elles sont maintenant en grande partie fabriquées par l’Homme – et j’utilise le terme délibérément« , a-t-il précisé. Selon lui, « au 21e siècle, il n’y a pas lieu d’avoir des famines« . sous entendu que ce n’est pas le manque de produits alimentaires qui sévit mais le manque de volonté de les acheminer où c’est nécessaire.

Et le directeur du Programme alimentaire mondial (PAM) David Beasley de renchérir : « Nous nous dirigeons droit vers la plus grande famine de l’histoire moderne« . « Environ 400 000 enfants pourraient mourir (de faim) au Yémen cette année sans intervention urgente, soit un toutes les 75 secondes ». « Allons-nous vraiment leur tourner le dos et regarder ailleurs ?« , a-t-il demandé au Conseil de sécurité.

Le chef de l’ONU a quant à lui rappelé qu’à la fin de 2020, plus de 88 millions de personnes souffraient de faim aiguë en raison des conflits et de l’instabilité, une augmentation de 20 % en un an« . « Les projections pour 2021 indiquent une poursuite de cette tendance effrayante« , a-t-il mis en garde.

L’étiquetage de la provenance du lait n’est plus obligatoire

Un décret du 19 août 2016, avait  rendu obligatoire, à titre expérimental, l’indication de l’origine du lait ainsi que du lait et des viandes utilisées comme ingrédient dans des denrées alimentaires préemballées, pour la période allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2018 », cette période d’expérimentation avait été  prorogée par décrets jusqu’au 31 décembre 2021. Or en ce 12 mars , le Conseil d’État a annulé le décret gouvernemental qui avait imposé l’étiquetage de l’origine du lait, le jugeant illégal, après une requête en ce sens du géant laitier français Lactalis.

Le groupe Lactalis avait demandé l’annulation de cette obligation en soutenant qu’elle était contraire au règlement du 25 octobre 2011 du Parlement européen et du Conseil de l’Union européenne concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, a indiqué le Conseil d’État.

« Interrogée par le Conseil d’État, la CJUE a jugé le 1er octobre 2020 que, en application de ce règlement, les États membres peuvent imposer un tel étiquetage au nom de la protection des consommateurs à deux conditions » : d’une part, « que la majorité des consommateurs attache une importance significative à cette information » et d’autre part qu’il existe un « lien avéré entre certaines propriétés d’une denrée alimentaire et son origine ou sa provenance », a indiqué le Conseil d’Etat. Or l’administration n’a pas démontré de lien entre origine géographique et propriétés du lait, ce qui a conduit à  la décision précitée.