Tous les articles par Jacqueline Collard

7 Avril Journée mondiale de la Santé : pour un monde plus juste et en meilleure santé

À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril 2021, nous vous inviterons à participer à une nouvelle campagne pour un monde plus juste et en meilleure santé : c’est le mot d’ordre lancé en cette journée par l’OMS.La Journée mondiale de la santé permet au monde entier de se pencher sur des problèmes importants de santé publique.

C’est en 1948, qu’a eu lieu la Première Assemblée mondiale de la santé qui a demandé qu’une journée mondiale de la santé soit instituée pour marquer la création de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis 1950, cette journée est célébrée chaque année le 7 avril sur une question d’actualité considérée comme prioritaire par l’OMS. C’est aussi l’occasion de lancer des programmes de sensibilisation à long terme s’étendant bien au-delà du 7 avril.

« Si nous sommes tous touchés par la COVID-19, certaines personnes s’en sortent moins bien que d’autres, simplement en raison de l’insécurité de leurs conditions de vie et de leurs moyens de subsistance. En cette Journée mondiale de la santé, l’OMS appelle les dirigeants à placer l’inclusion et l’équité au cœur de toutes les mesures de relèvement afin de créer un monde plus juste et plus sain ».

C’est aussi notre rôle et notre crédo en tant qu’ONG ! nous nous y employons !

Comment la crise sanitaire a fait exploser la demande des jeux vidéos

En France, le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 11,3 %, c’est-à-dire de 5,3 milliards d’euros en cette année 2020, selon un récent rapport du Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (SELL). “L’année 2020 fut une année singulière en raison du contexte sanitaire inédit et d’une actualité très riche pour le secteur. Le marché du jeu vidéo a confirmé les grandes tendances que nous avions identifiées”, note Julie Chalmette, Présidente du SELL. “Cette année a également vu l’essor de nouveaux usages, comme le cloud gaming, qui constituent de formidables relais de croissance pour l’industrie.”

Le marché du mobile a également participé à la progression du jeu. Ce dernier a connu “un niveau historique”, selon le SELL, en atteignant 1,42 milliards d’euros, devançant même l’écosystème PC (1,18 milliard d’euros). En effet, le jeu représente 43 % des téléchargements, toutes applications confondues et 67 % des dépenses des consommateurs.

En cette année particulière, il a été plus difficile de se divertir et le jeu vidéo est resté l’un des loisirs accessibles à tous. Les Français y ont donc consacré plus de temps : en moyenne 8h54 par semaine, ce qui constitue une augmentation d’1h30 par rapport à l’année 2019. Les Français ont donc plus dépensé pour des jeux vidéo que pour des livres (le chiffre d’affaires du secteur s’élève à 3,9 milliards d’euros en 2020, d’après l’institut GfK).

Un changement de comportement qui peut conduire à l’addiction dans un monde totalement chamboulé : restons vigilants pour les jeunes générations fortement sollicités.

Depuis le 1er Mars nouvelle étiquette énergie pour les appareils électroménagers

Depuis le 1er mars, l’étiquette énergie change pour certains appareils d’utilisation courante . Créée en 1996 par l’ADEME, cette étiquette indique le niveau de consommation énergétique des appareils électroménagers. Depuis sa création, les appareils n’ont cessé de gagner en performance. Résultat : une grande partie des produits est désormais bien classée. Des classes A+, A++ puis A+++ ont même dû être ajoutées au fil du temps au-dessus de l’échelle initiale de A à G.

C’est ainsi qu’une nouvelle étiquette est proposée à compter du 1er Mars concernant  quatre catégories de produits : réfrigérateurs, congélateurs, caves à vin, lave-linge, lave-vaisselle, téléviseurs, écrans. Les ampoules commenceront à l’afficher en septembre 2021.

Les centrales nucléaires françaises pourront être exploitées pendant 50 ans

L’Autorité de sûreté nucléaire valide l’exploitation des réacteurs nucléaires de 900 MW au-delà de quarante ans de fonctionnement. Mais d’importants travaux devront être menés par EDF pour obtenir le feu vert final pour chaque réacteur.

Les 32 réacteurs de 900 MWe d’EDF sont les plus anciens en fonctionnement en France. Leur quatrième réexamen périodique revêt une importance particulière puisqu’il avait été retenu, lors de leur conception, une hypothèse de 40 années de fonctionnement.

L’ASN considère que l’ensemble des dispositions prévues par EDF et celles qu’elle prescrit ouvrent la perspective d’une poursuite de fonctionnement de ces réacteurs pour les dix ans qui suivent leur quatrième réexamen périodique. L’ASN demande à EDF de rendre compte annuellement des actions mises en œuvre pour respecter les prescriptions et leurs échéances, ainsi que de sa capacité industrielle et de celle des intervenants extérieurs à réaliser dans les délais les modifications des installations. L’ASN demande que ces éléments soient rendus publics.

Préserver notre environnement en refusant le recyclage des déchets radioactifs

Notre partenaire la CRIIRAD appelle à la vigilance sur des projets de banaliser les déchets radioactifs lors du démantèlement des installations nucléaires au fur et à mesure de leur fermeture.

     

Jusqu’à présent, le recyclage des matériaux contaminés ne pouvait se faire qu’à l’intérieur des installations nucléaires.

Les autorités s’apprêtent à autoriser le recyclage dans le domaine public.

Première catégorie concernée : les déchets radioactifs métalliques (acier, aluminium, cuivre, etc.).

Officiellement, tout sera sous contrôle et les niveaux de risque seront négligeables, les ajouts de polluants radioactifs restant modestes par rapport à la radioactivité naturelle.

La « libération » des matériaux contaminés sera même bénéfique, permettant de préserver les ressources naturelles et de ne pas saturer les installations de stockage de déchets radioactifs.

Cette vision idyllique ne résiste pas à l’analyse. La Criirad l’a fait pour nous tous!

  1. Les niveaux de contamination autorisés induiront des doses plus élevées qu’annoncé et des risques sanitaires également plus importants (et pour partie encore inconnus) ;
  2. La radioactivité naturelle n’a rien d’inoffensif et beaucoup d’argent est déjà dépensé pour s’en protéger : ce n’est pas le moment de lui rajouter des polluants radioactifs ;
  3. Ne sont garantis ni le respect des limites, ni la préservation des ressources naturelles ;

Et tout est à l’avenant !

Découvrez les conclusions de notre étude critique en lisant la synthèse que nous venons de publier. Comme vous le verrez, des liens permettent d’aller plus loin dans la compréhension du dossier. Ils ne sont pas encore tous actifs : la publication se fera progressivement, d’ici le 12 avril date de clôture de l’ultime concertation publique.

Nous avons besoin de votre aide, et celle de tous vos proches, pour tenter de bloquer ce projet.

Compte tenu des enjeux, la décision doit être prise sur la base d’études complètes et approfondies, pas sur la base de rapports partisans et de débats biaisés.

Nous demandons l’abandon du projet ou, à tout le moins, un moratoire permettant une étude sérieuse qui dissipe toutes les zones d’ombre du dossier.

Signez, et faites signer, l’appel de la CRIIRAD !

www.criirad.org