Tous les articles par Jacqueline Collard

Un webinaire reprend l’historique de la catastrophe de Tchernobyl

Tchernobyl 1986 : la naissance d’un lanceur d’alerte
Le 16 octobre 2021 entre 16h30 et 18h30,  webinaire anniversaire

A l’occasion de cet évènement, des femmes et des hommes à l’origine de la CRIIRAD, reviendront sur la situation de 1986, la création de l’association et ses premiers travaux.

« Tchernobyl 1986 : la naissance d’un lanceur d’alerte ».
http://www.criirad.org/actualites/dossier2021/CP_CRIIRAD_28_09_2021_Webinaire_35_ans.pdf

Face à l’incohérence de la situation et au sentiment grandissant de désinformation, un groupe de citoyennes et citoyens désireux de connaître la vérité se réunit dans la Drôme (26) et forme la CRIIRAD, une association indépendante disposant de son propre laboratoire d’analyses et de recherche. Des mesures et prélèvements effectués dans l’environnement rhône-alpin révèlent alors des résultats bien supérieurs aux déclarations officielles et témoignent de la réelle ampleur de la contamination.

La CRIIRAD se positionne alors en lanceur d’alerte et appelle les français à la vigilance.
Le samedi 16 octobre 2021 de 16h30 à 18h30,ont été accueillis pour ce webinaire « Tchernobyl 1986 : la naissance d’un lanceur d’alerte » des pionnières et pionniers de la CRIIRAD. Michèle Rivasi, Gérard Dabbène, Robert Béraud, Christian Courbon, Denise Wohl, Philippe Hornik, Denis Fauconnier, ainsi que Roland Desbordes et Didier Glatigny, Ils partageront avec nous leurs premiers souvenirs de l’association, et évoqueront également le rôle de la CRIIRAD dans le contexte actuel où la radioactivité reste un sujet majeur, au cœur des préoccupations contemporaines.

La CRIIRAD produit et diffuse des informations indépendantes des autorités et des industriels, sur la base de ses recherches et des résultats issus de son laboratoire scientifique. Face à la désinformation et à la fabrique de l’ignorance, la CRIIRAD se place en contre-pouvoir et en lanceur d’alerte.

 

Conseil judicieux de Phonegate : ne pas mettre son smartphone dans les poches!

Il y a déjà longtemps que l’on signalait la nécessité d’éloigner son smartphone de son corps et plus encore la nuit !

Désormais l’association Phonegate nous alerte à nouveau : nous relayons ses conseils de prévention:

➡Des études récentes confirment les risques d’infertilité chez l’homme, et parallèlement les cas de cancers colo-rectaux explosent chez les jeunes en Europe et aux USA.
➡De plus comme vous le lirez les pouvoirs publics ne vous disent pas tout sur les véritables niveaux de DAS de certaines marques comme les iPhone de Apple ou les Galaxy de Samsung dont certains dépassent les 12 W/kg…

Nous publions les résultats de tests réalisés pour France Télévisions (et non utilisés) dans le cadre du Complément d’enquête diffusé en novembre dernier.
https://www.phonegatealert.org/ne-mettez-plus-votre-telephone-portable-dans-la-poche

Alerte Phonegate est une association régie par la loi de 1901 à vocation internationale, créée en 2018, qui contribue avec ses partenaires à la définition d’une stratégie globale pour une utilisation du téléphone portable, des tablettes numériques, des objets connectés ou de tout autre nouvelle technologie à venir utilisant les ondes électromagnétiques, dans des conditions qui protègent la santé des utilisateurs et en particulier des enfants ;

L’ozone un polluant trop souvent oublié

En cette journée nationale de qualité de l’air (JNQA)  et dans une préoccupation croissante concernant la pollution atmosphérique, un polluant est assez souvent oublié:  c’est l’Ozone ( O3) . Certes on le qualifie de polluant secondaire puisque il ne se crée pas en première intention mais en fonction de la présence d’autres polluants et sous l’influence des rayons UV du soleil).

Sa particularité est aussi qu’il existe à deux strates de l’atmosphère avec des particularités très différentes :  dans la stratosphére ( on a souvent entendu parlé du trou de la couche d’Ozone qui a fortement diminué depuis des décisions du traité d’OTTAWA) et à l’échelle basse c’est dans ce cas que c’est un polluant atmosphérique.Dans ce cas  il a  des effets potentiellement toxiques pour les systèmes vivants, lorsque ces concentrations dans les basses couches deviennent trop élevées.

L’ozone peut être créé par un ensemble complexe de réactions chimiques et photochimiques, qui impliquent des composés dits « précurseurs » tels que les oxydes d’azote (NOx), les composés organiques volatils (COVs) dont le méthane (CH4) et le monoxyde de carbone (CO).

Les oxydes d’azotes ( NOx)sont majoritairement issus du trafic routier, mais aussi de l’industrie et du chauffage résidentiel. Les composés organiques volatils (COVs) sont des hydrocarbures émis par des activités industrielles et de raffinage, mais aussi par le trafic routier, sans oublier que certains composés sont émis par la végétation elle-même (l’isoprène et les terpènes par exemple). Enfin, le méthane ( CH4) provient des activités agricoles.

A la différence des particules ou du dioxyde d’azote, l’ozone est le seul polluant de l’air dont les concentrations ne diminuent pas. La tendance est mondiale et s’aggrave avec le réchauffement climatique.

COP 15 et COP 26 la même année quelles liaisons?

Les deux réunions internationales COP 15 Biodiversité et COP26 Climat sont aujourd’hui indépendantes. Mais le lien entre climat et biodiversité est de plus en plus mis en avant lors des réunions internationales, comme lors du Congrès de la Nature (UICN) à Marseille début septembre.

Lundi 11 octobre s’est ouverte à Kunming, en Chine, la 15e Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB)« Ce sont deux crises entremêlées qui doivent être réglées ensemble », insiste Elizabeth Maruma Mrema, la secrétaire exécutive de la CDB. Plusieurs fois décalée en raison de l’épidémie de Covid-19, le rendez-vous se présente cette année sur un format particulier, en deux temps. Jusqu’à vendredi 15 octobre, celle ci sera entièrement en visioconférence, puis début mai 2022  les décisions finales à Kunming seront présentées, dans le sud-ouest de la Chine.

L’objectif en octobre est d’adopter un nouveau cadre international commun pour restaurer et protéger la biodiversité avec  trois directions : « la conservation de la diversité biologique », « l’utilisation durable de la diversité biologique » et « le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques ». 195 pays ont ratifié cette Convention, mais ni les Etats-Unis ni le Vatican. Les pays signataires se réunissent tous les deux ans.

Et l’enjeu est de taille. Un million d’espèces animales et végétales, soit plus d’une sur huit, sont menacées d’extinction mondiale, alertait en 2019 l’IPBES, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques. 40 % des espèces d’amphibiens, 33 % des récifs coralliens et un tiers des mammifères marins sont menacés d’extinction, indique le rapport auquel ont contribué 450 experts internationaux. Au cours des cinq dernières décennies, la biomasse des animaux sauvages a diminué de 82 %.  La biodiversité décline à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine », avec « un million d’espèces animales et végétales menacées de disparition » dans un bref délai a rappelé Elizabeth Maruma Mrema lors de la cérémonie d’ouverture de la COP15.

Alors que la Chine est donc au cœur des négociations , comme d’autres pays, tels le Brésil, l’Inde ou l’Indonésie, la Chine n’a rejoint aucune des grandes coalitions formées pour pousser certains objectifs de protection de la biodiversité. Elle n’a pas non plus signé l’Engagement des Dirigeants pour la Nature, par lequel une soixantaine de dirigeants promettent des actions significatives pour faire face à l’urgence planétaire.

Comme pour la COP26 pour le climat, la question des financements de ces mesures reste centrale, et de nombreuses divergences subsistent entre les pays. Si le texte propose de mettre « au moins 200 milliards de dollars par an » sur la table pour la biodiversité, les pays du Sud demandent aux pays du Nord de participer au financement à hauteur des dégâts causés.

L’oxyde de titane (Ti O2 ou E 171) nanométrique reconnu par l’Europe comme génotoxique

Les nanomatériaux sont de plus en plus utilisés dans notre alimentation, notamment pour améliorer l’aspect d’un produit alimentaire, son conditionnement ou sa teneur nutritive.

Certains nanoproduits sont utilisés en tant qu’additifs alimentaires, pour améliorer l’aspect et l’appétence du produit en modifiant sa structure, sa couleur ou sa texture. A titre d’exemple, le dioxyde de titane (E171) et le dioxyde de silicium (E551) sont utilisés respectivement comme colorant et antiagglomérant ;

En Europe comme en France, l’additif E171 reste néanmoins autorisé comme colorant dans les produits cosmétiques et les médicaments»

D’autres comme ingrédients à vocation nutritive, à l’image du carbonate de calcium utilisé dans les laits infantiles pour atteindre une teneur suffisante en calcium.

La présence des nanomatériaux dans notre alimentation soulève de nombreuses questions sur les risques qu’ils peuvent représenter pour la santé des consommateurs. Pour être en mesure de les évaluer, une approche standard ne suffit pas. « Les nanomatériaux doivent faire l’objet d’une approche d’évaluation du risque « nanospécifique » en raison de leur complexité, de leurs propriétés et de leurs comportements. Par exemple, les nanomatériaux interagissent facilement avec d’autres substances, ce qui peut modifier leur stabilité et leur devenir dans l’organisme » explique Bruno Teste, coordinateur scientifique à l’Anses.

Toutefois, leurs impacts potentiels sur la santé soulèvent de nombreuses questions. C’est notamment le cas du dioxyde de titane utilisé comme additif alimentaire (E171), dont la sécurité d’emploi a été questionnée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et qui est en voie d’être interdit dans l’Union européenne à compter de 2022. Pour évaluer les risques que représentent les nanomatériaux dans l’alimentation, une méthode d’évaluation « nanospécifique » est essentielle. C’est l’objet du guide scientifique que publie l’Agence ce jour. L’interdiction sera effective dès l’an prochain, à moins d’une intervention du Parlement et du Conseil européens avant la fin de l’année. Une fois l’interdiction inscrite dans la législation européenne début 2022, une procédure de suspension progressive de six mois précédera l’interdiction totale dans l’ensemble des produits alimentaires ciblés.

Nous vous prions de bien vouloir trouver le lien vers l’actualité :

Un guide spécifique pour évaluer les risques sanitaires des nanomatériaux dans l’alimentation et vers l’Avis relatif aux nanomatériaux dans les produits destinés à l’alimentation.

https://www.anses.fr/fr/content/un-guide-sp%C3%A9cifique-pour-%C3%A9valuer-les-risques-sanitaires-des-nanomat%C3%A9riaux-dans-l#overlay-context=fr/profil