Le vernis semi-permanent n’a pas vraiment la texture d’un vernis, mais plutôt celle d’un gel acrylique pigmenté. Son intérêt, comme son nom l’indique, est qu’il reste en place bien plus longtemps qu’un vernis classique, sans accroc,le vernis semi-permanent résiste à tous les chocs. Avec un vernis semi-permanent, vous êtes assurée d’avoir les ongles sans écaille pendant environ deux semaines.
Entre chaque application de couche, en onglerie, les ongles sont positionnés sous une lampe à UV ou LED afin de les sécher pendant 30 secondes ce qui leur confère solidité et brillance pendant des semaines. En effet, il est déconseillé d’abuser du vernis semi-permanent, sinon les ongles ne voient plus la lumière du soleil et étouffent sous les couches de vernis. Ils peuvent jaunir, se dédoubler ou devenir mous. Mais pour éviter cela, il suffit de pratiquer le vernis semi-permanent de façon raisonnable .Le vernis semi-permanent fait l’objet de nombreux débats.
L’académie de médecine signale: “Fragilisation des ongles, allergies, infections, la pose de faux ongles n’est pas un acte anodin et la pratique doit être mieux encadrée.Il faut informer les consommatrices sur les risques et effectuer un contrôle régulier sur les lampes UV utilisées pour durcir les ongles. Les lumières à UV émises par des séchoirs à ongles seraient potentiellement cancérigènes. Onze séances de manucure par an suffisent à endommager l’ADN des cellules de la peau.La protection des mains lors des périodes d’exposition est essentielle pour prévenir la formation de mélanomes». L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait alerté en août 2016 sur ces risques.