Une Fédération internationale de gynécologues-obstétriciens (FIGO), organisation regroupant des associations de gynécologues obstétriciens de 125 pays et qui a pour missions l’amélioration de la santé et des droits des femmes, la réduction des inégalités d’accès aux soins des femmes et des nouveau-nés, ainsi que le progrès de la science et des pratiques de gynécologie-obstétrique, a lancé ce 1er octobre un appel en faveur de politiques globales de réduction des expositions aux produits chimiques toxiques dans l’International Journal of Gynecology and Obstetrics.
Selon cette organisation forte de plus de 7000 professionnels de la santé reproductive, les hausses de l’exposition aux produits chimiques de ces 4 décennies menacent la santé et la reproduction de l’espèce humaine. Le poids sanitaire et économique global des substances chimiques toxiques se chiffre chaque année en millions de morts et milliards de dollars comme l’illustre l’Appel :
- La pollution de l’air intérieur et extérieur cause sept millions de décès par an ;
- Le coût des empoisonnements aux pesticides des agriculteurs en Afrique sub-saharienne est estimé à 66 milliards $ pour la période 2005-2020;
- Les troubles de la santé liés aux perturbateurs endocriniens en Europe sont estimés au minimum à 157 milliards d’euros par an de dépenses de santé et autres coûts ;
- Aux Etats-Unis, le coût des maladies infantiles liées aux toxiques environnementaux et polluants de l’air, la nourriture, les sols, les logements et le voisinage a été estimé à $76,6 milliards en pour l’année 2008.
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