Le service climatique Copernicus de l’Union Européenne vient de rendre public un rapport montrant l’accélération du réchauffement en Europe.
L’année 2019 a été exceptionnelle à plus d’un titre, en plus de sa température moyenne. Des vagues de chaleurs sont survenues en février, juin et juillet, battant de nombreux records, notamment en France et en Allemagne. La carte de l’écart à la moyenne des températures annuelles montre des régions – en Europe centrale ou en Arctique – où il grimpe au delà des 4°C.
Notre zone géographique s’est réchauffée de 2°C environ depuis la période pré-industrielle, contre 1,1°C pour la moyenne planétaire. Comme prévu par les climatologues, le réchauffement climatique se fait sentir plus fortement sur les continents que sur les océans et près des côtes.
Selon des prévisions du service national britannique de météorologie, le Met Office, l’année 2020 ne devrait pas déroger à la règle: il faut désormais s’attendre à voir de plus en plus de phénomènes climatiques extrêmes dès cette année et au cours des prochaines décennies.
Dans des prévisions qui étudient les tendances climatiques des dix prochaines années, le Met Office estime que pour chaque année de 2020 et 2024, la température devrait être 1,06 à 1,62 °C plus élevée que la normale. Et 2016, pour l’instant l’année la plus chaude jamais enregistrée, devrait « probablement » être battu pendant cette période.
« Les dernières prévisions sur cinq ans suggèrent une poursuite du réchauffement, en concordance avec les niveaux élevés de gaz à effet de serre, a commenté le prévisionniste Doug Smith. Ces prévisions comportent des incertitudes, mais la plupart des régions devraient être plus chaudes », en particulier le nord de l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord, a-t-il ajouté. Nous pouvons déjà constater en ce début d’année 2020 un grand ensoleillement augmentant naturellement la température moyenne de notre pays.