Colloque sous le patronage du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, proposé par l’Eurométropole de Strasbourg sur la qualité de l’air et des enjeux d’avenir: ont été présentées des initiatives de diverses villes européennes: parmi celles-ci Strasbourg, Stuttgart, Grenoble, Bâle, Gratz, Londres, Lille, Toulouse, Lyon
Aujourd’hui, un décès sur neuf est lié à la pollution et 92 % de la population mondiale respire des taux de particules fines supérieurs aux préconisations de l’Organisation mondiale de la santé. C’est dire si le problème est d’importance.D’autant qu’il en résulte de nombreuses pathologies aux impacts chroniques invalidants par cardiopathie, maladies cardiovasculaires, suites d’AVC etc..
A Strasbourg, la qualité de l’air est une priorité et un défi déjà bien relevé. Et si, comme l’a précisé Robert Herrmann, président de l’Eurométropole, “la situation s’améliore, il s’agit de ne surtout pas baisser les bras et, au contraire, de renforcer les actions de la collectivité”.
Des actions locales et globales
Les causes de pollution atmosphérique sont identifiées : chauffage, industrie, transports, incinération des ordures ménagères, agriculture… Chacun de nous est donc à la fois pollueur et victime de la pollution qui, de plus, se moque des frontières. L’action doit donc être individuelle et collective, tout comme elle doit être locale et globale.
Voilà pourquoi le deuxième colloque sur l’air organisé par l’Eurométropole a réuni des experts européens et des représentants de différentes collectivités (venus de France Lille, Grenoble, Lyon et Toulouse, mais aussi de Londres, Milan, Graz, Stuttgart), pour échanger sur les pratiques des uns et des autres et essayer de trouver des solutions pérennes.
Développement des transports en commun, augmentation de la part du vélo en ville, baisse des émissions de gaz à effet de serre, réhabilitation énergétique, réduction de la vitesse : la qualité de l’air se joue à tous les niveaux et doit désormais irriguer l’ensemble des politiques publiques.