Depuis 2019, des négociations sont en cours aux Nations unies pour formaliser un traité international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute mer, grâce notamment à la création d’un réseau d’aires marines protégées.« La France et les chefs d’Etat présents à Brest doivent exprimer leur soutien entier à la conclusion d’un traité fort, ambitieux et juridiquement contraignant pour les eaux internationales en 2022 », réclame le collectif. Cet accord doit être finalisé lors d’une conférence organisée par l’ONU du 27 au 1er juillet.
Est en ligne de mire de ce rassemblement à l’international , la stratégie française d’exploration et d’exploitation des grands fonds marins. Si pour l’instant le mot d’ordre est l’exploration et l’acquisition de connaissances, l’exploitation est bien en ligne de mire. Seuls 2 % du plancher océanique sont connus. De grandes avancées sont par ailleurs attendues des associations en ce qui concerne la protection de la « haute mer ». Alors que les eaux internationales représentent 64 % de l’océan mondial et un peu plus de la surface de la planète, elles ne font l’objet d’aucune protection. Au niveau global, de 1 % à 2 % seulement de ces eaux sont protégées et la France va profiter de l’occasion pour annoncer annoncer l’extension de la réserve marine des Terres australes et antarctiques françaises sur un million de kilomètres carrés, dont une zone de protection forte de 250 000 km².
En guise de clôture de l’événement notons plusieurs points positifs importants :
La Clean Oceans Initiative, la plus importante initiative dédiée à la réduction des pollutions plastiques en mer soutenue notamment par l’Agence française de développement ou encore la Banque européenne d’investissement, qui disposera de quatre milliards d’euros d’ici 2025.
Ce sont désormais 84 pays qui portent l’objectif de protéger 30 % des terres et des mers du monde d’ici à 2030. Celui-ci serait notamment défendu lors de la prochaine COP15 sur la biodiversité qui doit se tenir cet été en Chine.
L’Union européenne, rejointe par 16 pays tiers, a lancé la “Coalition pour une haute ambition pour la biodiversité en haute mer” afin d’aboutir dès cette année à un traité international ambitieux pour réglementer la haute mer
22 armateurs européens se sont engagés dans le nouveau label Green Marine Europe afin de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ou encore recycler leurs navires.
L’Unesco s’est engagée à ce qu’au moins 80% des fonds marins soient cartographiés d’ici à 2030, contre seulement 20% actuellement, l’organisme s’est aussi fixé pour objectif que l’éducation à l’océan figure dans les programmes scolaires de ses 193 États membres d’ici à 2025
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