Alors que cet été encore plus qu’à l’habitude, les catastrophes climatiques se sont multipliées et se poursuivent partout sur la planète : Méga feux, sécheresses, inondations, fonte accélérée des glaciers et calottes glacières, etc.. La responsabilité du réchauffement climatique dans la répétition de plus en plus fréquente de ces drames est clairement engagée.
Le GIEC vient de nous rapporter dans ce nouveau rapport un rappel cinglant de l’urgence absolue pour tous les Etats de la planète à décarboner leurs économies en sortant des combustibles fossiles. L’analyse du GIEC évoque un dérèglement à « un rythme sans précédent » la responsabilité du réchauffement climatique dans la répétition de plus en plus fréquente de ces drames est clairement engagée. Le nouveau constat dressé par le GIEC constitue un rappel cinglant de l’urgence absolue pour tous les Etats de la planète à décarboner leurs économies en sortant des combustibles fossiles.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié lundi le premier volet de son sixième rapport d’évaluation. Ce diagnostic se trouve dans le premier volet de son sixième rapport d’évaluation,
GIEC, fait retentir la sirène d’alerte sur la situation très préoccupante exposée ce lundi 9 août .
Jean Jouzel, ancien vice-président du groupe scientifique duEn France, le Haut Conseil pour le climat, qui réunit 13 scientifiques indépendants, réalise ce travail, et son dernier rapport montre que nous ne sommes pas dans les clous. Il a jugé que, malgré une « accentuation de la baisse des émissions » au niveau national et dans la plupart des régions, « les efforts actuels sont insuffisants pour garantir l’atteinte des objectifs » climatiques pour 2030 (nous devons baisser nos émissions de 40 % d’ici à 2030 par rapport à 1990, un objectif qui doit être bientôt relevé).
D’ailleurs, à l’approche de l’ouverture de la 26e conférence de l’ONU sur le climat (COP26), le 1er novembre, à Glasgow (Ecosse), il sera nécessaire de revoir les engagements pris par la moitié des Etats signataires de l’accord de Paris qui restent insuffisants pour tenir l’objectif central du traité international qu’ils ont signé en 2015 : limiter le réchauffement climatique « bien en deçà » de 2 °C et si possible à 1,5 °C. Ces limites semblent totalement irréalisables.