C’est la 21e édition des Journées mondiales sans smartphone proposées par Phil Marso, sans imaginer certainement l’impact qu’a pris cet appareil dans le vie du plus grand nombre : c’est l’occasion de s’interroger sur le rapport que nous avons avec cet appareil, comment nous l’utilisons, à quelle fréquence et pour quel usage ? la place qu’il prend dans nos vies ?
Il faut reconnaître son coté pratique, utile, on dit même simplificateur de vie : il rend tellement de services (GPS, prises de note, photos, contacts de toutes natures, moyens de paiement, de reconnaissance etc..) tant qu’on ne peut plus s’en passer, c’est ce qu’on appelle la nomophobie.
Quelques chiffre : 67% des Français se disent dépendants de leur smartphone, de leur tablette ou de leur ordinateur si ce n’est des trois ! et 29% se disant totalement dépendants.
Selon la sociologue Catherine Lejalle professeur à l’ISC Paris (Institut supérieur du Commerce) qui vient d’écrire le livre : “j’arrête d’être hyperconnecté, 21 jours pour réussir sa détox digitale” aux Editions Eyrolles
Elle détaille les écueils à éviter surtout pour la génération qui l’a côtoyé depuis très jeune, et qui en fait une usage immodéré (on parle de plus de 5 heures par jour, alors que la moyenne qui n’est pas vraiment significative est pourtant de 2h30 par jour). Elle s’exprime ainsi : “le principal écueil de la personne hyperconnectée et de ne plus profiter de l’instant présent, à force de photographier, partager, commenter en permanence ce qu’elle fait. Résultat: elle n’est plus connectée avec ses 5 sens, elle passe son temps à sortir d’une situation, elle a besoin du regard des autres pour se dire :” le moment que je vis est formidable” c’est tout de même dommage.
Dans ce cas il est urgent de laisser son portable éteint le plus souvent possible, de passer des moments sans lui, mais plus encore de le laisser éloigner de son lit, de son lieu de repos, d’éviter de le regarder avant de s’endormir : des conseils simples mais combien précieux. D’autant plus qu’il est reconnu comme source de stress et d’angoisse.
A l’heure où les chiffres nous montrent de plus en plus accros, faut-il faire une détox complète ? Où se situe la juste mesure ? Il serait urgent de profiter de ses journées pour essayer !