Il y a déjà 34 ans les alertes internationales nous informaient qu’une catastrophe nucléaire était en cours en Ukraine sur le site de Tchernobyl. 34 ans après la catastrophe, la question du démantèlement reste entière, même si un deuxième sarcophage a été installé il y a peu de temps. Aucun plan validé n’a été rendu public.
Nous reprenons le communiqué de notre partenaire la CRIIRAD:
Un zone interdite été mise en place autour de la centrale de Tchernobyl avec l’évacuation, en 1986, de quelques 125 000 habitants, dont ceux de Prypiat, désormais ville fantôme. Elle s’étend autour du réacteur n°4 qui a explosé le 26 avril 1986, sur environ 2 600 km2 à cheval sur l’Ukraine et le Belarus, une surface comparable à la Métropole du Grand Paris. Dans cette zone boisée, les incendies sont récurrents et conduisent à des rejets réguliers de radioactivité dans l’atmosphère.
Au cours de ces dernières semaines des incendies se sont développés même dans la zone d’exclusion à 2 pas du sarcophage.(Cette arche doit protéger le premier sarcophage des intempéries, limiter les risques d’effondrement et de contamination, et permettre de procéder aux travaux de démantèlement des décombres radioactifs et notamment des quelques 200 t de corium (résultant de la fusion du cœur avec les matériaux de structure). La CRIIRAD a suivi de près l’évolution des foyers car les territoires contaminés, qui s’étendent bien au-delà de la zone interdite, constituent encore un très important réservoir de radioactivité. S’ajoute à cela la présence d’installations nucléaires et de très nombreux dépôts de déchets radioactifs, le plus souvent hors normes. (voir communiqués CRIIRAD).
Site des balises : balises.criirad.org
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