En cette journée mondiale de l’asthme les chiffres tombent : de 4 millions de personnes touchées en France, et 334 pour le Monde pour une maladie chronique respiratoire qui entraine une contraction anormale des muscles bronchiques et une inflammation des muqueuses.
En dehors du sifflement, la maladie se manifeste par des crises provoquées par une gêne à l’effort, un essoufflement, parfois accompagné de toux. S’il touche toutes les tranches d’âge, l’asthme est « la maladie chronique la plus courante chez l’enfant », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Malgré ces chiffres élevés précédemment donnés il semble que cette maladie soit sous diagnostiquée.
Les causes en sont multifactorielles. Outre une prédisposition génétique, les facteurs environnementaux sont très importants. La pollution de l’air et les particules fines ont des effets aggravants en accentuant l’irritation des muqueuses nasales ou oculaires. Les facteurs saisonniers comme les pollens compliquent également la situation. Le risque est actuellement élevé en raison des pollens de bouleau, très présents, comme le souligne le Réseau national de surveillance aérobiologique ( RNSA).
De plus en plus est mise en cause la pollution de l’air intérieur où sont présents de nombreux allergénes ( acariens moisissures etc..) ou produits volatils qui accroissent ces phénomènes allergiques présents dans la décoration, le mobilier, les peintures et revêtements de sols et de murs, les produits d’hygiène comme les produits ménagers . Si le signalement des polluants volatils émis par tous les produits de construction et de décoration (cloisons, revêtements de sols, isolants, peintures ou encore vernis) est obligatoire depuis le 1er septembre 2013, ce n’est toujours pas le cas pour l’ameublement.« Sur la base de la dangerosité et de leur possibilité d’être émises par des produits d’ameublement, 41 substances ont été identifiées comme substances d’intérêt, dont 31 prioritaires », précise l’Agence de sécurité sanitaire( ANSES).