Voici la liste des évolutions majeures prévues dans le champ de la prévention qui a été présentée lors de ce comité interministériel.
La lutte contre le tabac (paquets neutres, augmentation du prix du tabac, remboursement des dispositifs de sevrage…) qui a amené 1,6 million de fumeurs en moins depuis 2016.
La couverture de la vaccination hexavalente a augmenté de 93% à 98% selon les premières estimations. Les résultats de la décision d’Agnès Buzyn, ministre en charge de la santé, de rendre obligatoire 11 vaccins dans la population des 3-11 ans.
Le Nutriscore qui est adopté par plus de 100 entreprises qui se sont engagées à publier ce barème facultatif de lettres et de couleurs indiquant la qualité nutritionnelle des produits industriels.
La formation aux gestes de premiers secours s’infiltre dans les populations jeunes. Ainsi, grâce au Plan lancé par le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, « 63% des élèves ont été formés ou sensibilisés aux gestes de premier secours, soit 15% de plus qu’en 2017 ».
Côté nutrition, le gouvernement affiche un objectif de réduction de la consommation de sel de 30% d’ici à 2025. Et d’inclure 50% de produits biologiques ou issus de l’agriculture durable dans la nourriture distribuée par la restauration collective, d’ici à 2022. Autre point, une « semaine de la dénutrition » sera organisée pour sensibiliser aux risques de carences nutritionnelles auprès de la population âgée. D’ici à 2023, l’objectif étant de « réduire de 20% le pourcentage des malades hospitalisés dénutris à la sortie d’hospitalisation ».
Une prise en charge du surpoids et de l’obésité la plus précoce possible, en prévoyant de systématiser la saisie de la taille et du poids dans le dossier médical partagé, dès le plus jeune âge. Dans les 4 années à venir, le gouvernement compte diminuer de 15% l’incidence de l’obésité adulte, et de 20% le surpoids et l’obésité des enfants et adolescents.
Rendre obligatoire la natation à l’école pour éviter les noyades d’enfants, favoriser les activités sportives en soins post opératoires ou pour les séniors
Proposer des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) pour les angines qui pourraient être effectués en pharmacie, à compter du 1er janvier 2020. Ces dispositifs permettent de vérifier l’origine de l’infection (bactérienne ou virale). Ils seront remboursés à 100% par l’Assurance-maladie.