L’ONG américaine Global Footprint Network calcule, chaque année, cette date appelée le « jour du dépassement de la Terre ». En 2020, cet évènement tombait le 22 août suite à l’impact des limitations d’activité en raison des confinements, il était déjà tombé le 29 juillet en 2019. Depuis les années 1970, la date du Jour du dépassement se dégrade : le 29 décembre en 1970, le 11 octobre en 1990, le 29 juillet en 2019.
Le ralentissement des activités humaines de 2020 avait réduit l’empreinte écologique mondiale de près de 10 %. Cette année au contraire c’est une augmentation de 6,6 % de l’empreinte écologique mondiale qui a été calculée, mettant en évidence l’impact écologique négatif de la déforestation qui n’en finit pas de s’accroître.
L’humanité utiliserait actuellement 74 % de plus que ce que les écosystèmes de la planète peuvent régénérer, soit l’équivalent de 1,7 planète Terre.ce qui signifie que l’humanité a dépensé l’ensemble des ressources que la Terre peut régénérer en un an.
Face à ces données, la PDG de Global Foot Network estime que « les plans de relance de l’ère post-Covid 19 ne peuvent réussir à long terme que s’ils s’appuient sur la régénération et la gestion raisonnée des ressources écologiques »