Ce 16 septembre marquait la date anniversaire de la journée internationale de l’Ozone.”En cette Journée internationale de la couche d’ozone, faisons en sorte de protéger notre climat de la même manière que nous avons protégé la couche d’ozone. » a insisté le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.
Adopté en 1987 par la communauté internationale, ce protocole de Montréal a abouti, entre autres, à la suppression définitive des chlorofluorocarbures (CFC), principaux responsables de la destruction de la couche d’ozone: dont les effets sont largement bénéficiaires. Les CFC font également partie des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.
Du 7 au 14 octobre les 197 pays signataires du protocole de Montréal se réunissent au Rwanda à Kigali, le prochain effort qu’on espère sera d’adopter un amendement sur la suppression progressive des hydrofluorocarbones (HFC). Utilisés depuis les années 1990 comme produit de substitution aux CFC, ces gaz à effet de serre sont employés principalement comme gaz réfrigérants et agents propulseurs dans les aérosols. Selon une étude de l’université de Berkeley, leurs émissions, 14 000 fois plus puissantes que le CO2, progressent à un rythme de 10 à 15 %.Mais le problème des HFC a été créé par le protocole. Quand ce dernier a interdit les CFC, les HFC les ont remplacés, ce qui en fait une conséquence directe de leur rapport.Il est donc urgent de prolonger cette détermination à bannir ces CFC.