En ce vendredi 28 mars, 14ème Journée du sommeil, Damien Léger, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance et responsable du centre du sommeil à l’Hôtel-Dieu à Paris, a fait le point sur de nombreuses interrogations sur ce sujet.
L’Invs a elle, de son côté et pour cette occasion, donné la valeur moyenne de sommeil des Français en activité, qui est de 6h55 sachant que 30% n’ont pas 6 heures de sommeil. Les enfants devraient dormir 10 heures et les ados 9 heures. Cependant 30% d’entre eux des 15-19 ans et 25% des moins de 15 ans dorment moins de 7h par nuit. Ce qui est largement insuffisant.
Notre société malmène très largement notre sommeil en tant que rythme fondamental qui correspond pourtant à un besoin vital aussi incontournable que de s’alimenter. Malgré ces constatations et ce savoir, nous sommes dans une société en manque de sommeil.
Sans surprise, le risque d’accident augmente de façon exponentielle, faute de vigilance… Sans compter que l’impact du manque de sommeil sur la santé physique et mentale se fait aussi sentir au travail.
Les 3 premières heures de sommeil sont les meilleures . L’accent a été mis aussi sur la qualité de alimentation du soir où doivent être privilégiés les sucres lents au détriment des protéines plus excitantes, par contre les boissons chaudes sont conseillées en évitant les excitants comme thé ou café.
Une étude IPSOS pour Microsoft montre que 80% des jeunes entre 15 et 24 ans consultent leur téléphone au lit ce qui défavorisent un bon sommeil. De m^me s’endormir devant la télévision, l’ordinateur ou la tablette est fortement déconseillé( selon une étude américaine Applied Ergonomics parue en Aout 2012), la lumière produite par ces appareils perturberait le sommeil.
Notre partenaire l’ASEF avait souligné par un communiqué en Octobre 2013 l’effet néfaste du téléphone portable pour un repos efficace et conseille de limiter son environnement d’ondes et de ne pas dormir prés de son téléphone portable.