L’éducation est un droit humain, un bien public et une responsabilité publique.
L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 24 janvier Journée internationale de l’éducation (link is external), afin de célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. Le 24 janvier 2022, nous célébrerons la quatrième Journée internationale de l’éducation sous le thème « Changer de cap, transformer l’éducation ». Comme suggéré dans le récent rapport mondial de l’UNESCO sur Les futurs de l’éducation, pour transformer l’avenir, un équilibre entre les hommes, la nature et la technologie est nécessaire. Cette dernière imprègne nos vies, offrant des opportunités révolutionnaires tout en soulevant de sérieuses préoccupations pour l’équité, l’inclusion et la participation démocratique.
Sans une éducation inclusive et équitable de qualité et des opportunités tout au long de la vie pour tous, les pays ne parviendront pas à réaliser l’égalité des genres et à briser le cycle de la pauvreté qui laisse de côté des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes.
En cette période d’interrogations généralisées en France, l’enseignement supérieur a mis en place des volontés d’intégrer la transition écologique et sociale dans les programmes par une formation interdisciplinaire avec les enjeux climatiques, la biodiversité, la transition énergétique et la transition écologique.
Cela est d’autant plus important qu’une étude mondiale de la fin 2021) mettait en évidence qu’un jeune sur deux de 16 à 25 ans se dit atteint d’éco-anxiété ; inquiétude face aux menaces qui pèsent sur l’environnement, sans qu’elles soient réellement pris en compte tant politiquement et mondialement. L’enseignement pour les jeunes générations s’avèrent donc être une mesure indispensable.
La revue scientifique The Lancet Planet Health avait lancé un sondage, effectué entre mai et juin 2021 par l’institut Kantar dans dix pays et auprès de dix mille jeunes adultes âgés de 16 à 25 ans. Cette étude montrait que 75% d’entre eux ont peur de l’avenir. Les jeunes ne “vont donc pas bien”. Or, l’échantillon de 16 à 25 ans de l’enquête sur lequel est fondé cet article représenterait 12% de la population française. Cela signifie que plus d’une personne sur dix souffre actuellement d’éco-anxiété dans le pays.