22 mars journée mondiale de l’eau: une alerte de L’UNESCO

La Journée du 22 mars est chaque année dédiée à la ressource en eau, cette année  l’Unesco publie un nouveau rapport sur les dommages causés par la hausse des températures sur les activités humaines et les milieux naturels. Ce rapport souligne  toutes les solutions qui existent pour parer aux pénuries et diminuer les émissions de gaz à effet de serre.Dans ce rapport , les Nations unies estiment que près de 52 % de la population mondiale pourrait avoir à vivre en subissant les effets d’une pénurie d’eau d’ici 2050.

En effet le changement climatique affecte déjà le cycle de l’eau. Les changements climatiques affectent et affecteront la disponibilité, la qualité et la quantité d’eau nécessaires aux besoins humains élémentaires, portant ainsi atteinte à la jouissance des droits fondamentaux à l’eau potable et à l’assainissement de milliards de personnes, c’est que dit le nouveau rapport mondial de l’ONU sur la mise en valeur des ressources en eau, dont les auteurs appellent à un engagement plus concret des États pour relever ce défi. Pourtant les auteurs du programme ONU-Eau considèrent l’eau comme l’élément clé de la plupart des dix-sept Objectifs de développement durable : de la lutte contre la faim dans le monde, la pauvreté, l’inégalité entre les genres, à la dégradation des sols et de l’état de l’océan. Seulement plus les températures s’élèvent, plus la demande en eau grimpe et plus l’évaporation s’accentue, privant les sols de leur humidité.

Pour la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, « on aurait tort de ne voir la question de l’eau que sous l’angle d’un problème ou d’une insuffisance. Une meilleure gestion de l’eau peut appuyer les efforts visant à atténuer et à s’adapter aux effets des changements climatiques ». Malheureusement, constatent les auteurs, si la nécessité de lutter contre les changements climatiques par une meilleure gestion du cycle de l’eau est bien reconnue, elle ne se traduit pas dans les faits.

Le constat est édifiant pourtant « Les inondations et précipitations extrêmes au niveau mondial ont augmenté de plus de 50 % ces dix dernières années, et surviennent actuellement à un rythme quatre fois plus soutenu qu’en 1980, écrivent les rapporteurs. D’autres événements climatiques extrêmes comme les tempêtes, les sécheresses et les vagues de chaleur ont augmenté de plus d’un tiers au cours des dix dernières années et sont enregistrés deux fois plus souvent qu’en 1980. »

L’adoption de mesures intégrées d’adaptation et d’atténuation est une proposition gagnant-gagnant, estiment enfin les auteurs du rapport. Elles sont bénéfiques pour la gestion durable des ressources en eau et pour le droit humain à l’eau potable et à l’assainissement. Elles s’attaquent en outre directement aux causes et aux conséquences des changements climatiques, y compris dans la réponse à apporter face aux phénomènes météorologiques extrêmes. Elle contribue enfin à la réalisation de plusieurs des Objectifs de développement durables.

Plus de détails : https://fr.unesco.org/commemorations/waterday

https://fr.unesco.org/news/ressources-eau-joueront-role-cle-face-aux-changements-climatiques