A cette occasion l’ONU-eau se livre au difficile exercice de mesurer l’importance de la ressource hydrique bien commun essentiel à la santé de tous les vivants en matière économique, mais aussi socioculturelle.
Par ailleurs dans un contexte de réchauffement climatique et donc de modifications des échanges terre mer des grandes masse d’eau, il est urgent d’avoir une vision plus large et une meilleure prise de conscience de ce bien commun indispensable.
« Malheureusement, ici sur Terre, l’eau est trop souvent considérée comme acquise » et le risque de la déprécier est bien « trop grand pour qu’on puisse l’ignorer », regrettent les auteurs du rapport 2021 des Nations unies (ONU) sur les ressources hydriques.Ils ciblent un objectif à atteindre « Ne pas attribuer assez de valeur à l’eau dans tous ses emplois constitue une cause majeure, voire un symptôme, de la négligence politique vis-à-vis de l’eau et de la mauvaise gestion de celle-ci »
Richard Connor, rédacteur en chef du rapport 2021 annonce clairement « Elle paraît omniprésente, mais c’est une ressource épuisable. A la différence de l’or, du bois ou de la tonne de CO2, il n’existe pas de chiffres pour qualifier la valeur de l’eau, car il faut y intégrer de multiples perspectives. C’est difficile par exemple de montrer à un ministre de l’agriculture l’étendue des services qu’elle rend. »