Effectivement le ralentissement économique planétaire a finalement contre toute attente limité la production de gaz à effets de serre ; ainsi nous pouvons constaté combien nos activités humaines lorsqu’elles ne sont pas bridées sont impactantes pour le climat.
Cyril Crevoisier, directeur de recherche au CNRS en météorologie dynamique, assure que sur l’ensemble de 2020, les émissions de CO2 auraient baissé de 7 % à 8 % ( équivalent au taux de 2016). Un chiffre qui va dans le même sens que d’autres données, comme celles du Global Carbon Project, publiées en décembre 2020. C’est d’autant plus surprenant que le dioxyde de carbone (CO2) a une durée de vie moyenne dans l’atmosphère de cent ans, et donc les variations annuelles sont extrêmement difficiles à observer. Ce qui démontre que cet objectif climatique de la Cop 21 est tout à fait réalisable. Jamais une telle diminution n’avait été constatée.
Une autre bonne nouvelle en 2021 c’est le retour dans le giron de l’accord de Paris des Etats Unis. Pour Cyril Crevoisier, l’urgence impose de focaliser l’effort sur deux domaines : le secteur de l’énergie, au sens large, qui représente 44 % des émissions (et a vu les siennes baisser de 6 % pendant les deux confinements), ainsi que le trafic routier, dont la baisse est responsable, à elle seule, de 50 % de la chute des émissions sur la période.
Nous devons rester vigilants en concentrant nos efforts sur de nouvelles solutions à l’échelle mondiale et elles sont nombreuses, à nous de prendre les bonnes orientations tant au niveau individuel que collectif et tout particulièrement dans le champ des énergies et des transports.