« Non au harcèlement ». A l’occasion d’une journée nationale pour combattre ces violences qui se tiendra le 2 novembre, le ministère de l’Education a annoncé plusieurs dispositions. Il entend particulièrement sensibiliser sur le cyberharcèlement. Selon une enquête de la professeure en sciences de l’éducation Catherine Blaya réalisée en 2015, 42% des élèves interrogés au collège ont été victimes de cyberviolences et 6 % de cyberharcèlement.
Le 30 20 est un numéro gratuit qui permet à ceux qui le souhaitent de parler ou de signaler du harcèlement à l’école. Les horaires d’écoute seront désormais élargis de 9h à 20h en semaine et le samedi de 9h à 18h. Les personnes qui appellent sont alors aidées, accompagnées, orientées. Si un cas est avéré, elles peuvent être mises en relation avec un « référent harcèlement » de l’académie ou du département. Dans ce cas, ce dernier en parlera avec l’établissement pour résoudre le problème. Ces référents vont d’ailleurs être plus nombreux, ils passeront de 250 à 300.
Un article de la loi du 7 octobre 2016 pour une République Numérique fait des actes de cyberviolence à caractère sexuel un délit. La diffusion, sans l’accord de la personne concernée, de « paroles » ou d' »images présentant un caractère sexuel » est passible de deux ans d’emprisonnement et de 60.000 euros d’amende.