Ce 18 mars, c’est la deuxième journée mondiale du recyclage. Cette pratique vertueuse pour l’environnement progresse très lentement et ne peut freiner l’extraction de volumes de plus en plus importants de matières premières.Cependant on est loin de ce cercle vertueux.
le Bureau international du recyclage (BIR) qui organise sa deuxième journée mondiale autour de la jeunesse a été crée juste après la 2ème guerre mondiale”La collecte et le tri des déchets recyclables ne sont pas seulement une activité économique, c’est surtout un moyen puissant de réduire les gaz à effet de serre et d’économiser l’énergie“, pose Arnaud Brunet, directeur général du BIR.
Dans son rapport 2019 le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) constate sur les ressources mondiales que l’extraction minière a triplé depuis 1970 et va encore doubler d’ici 2060, avec comme perspective un épuisement total des minerais à plus ou moins brève échéance selon le matériau considéré. On passera ainsi de 27 milliards de tonnes extraites il y a 50 ans à 180 milliards de tonnes en 2060. “Avec l’augmentation de la population mondiale et l’amélioration du niveau de vie, il est illusoire de penser que le recyclage puisse remplacer totalement les matières premières, mais il peut en économiser une grande partie et éviter que ces volumes finissent en déchets inutiles et encombrants qu’on est obligé d’incinérer ou d’enfouir en décharges“, poursuit Arnaud Brunet directeur du BIR.
L’exemple de la prolifération de la production de plastiques, pour certains issus du recyclage, n’a pas tendance à se ralentir malgré les atteintes à l’environnement et les risques à long terme qu’ils obèrent sur l’ensemble de la planète.
Il est plus qu’urgent que nos choix ,lors de nos achats, soient réfléchis selon la composante du cycle de vie de ces produits. La fuite en avant que nous connaissons ne pourra se poursuivre très longtemps avec cette vitesse effrénée .